Chronique d'animé Japonais

ATTENTION : L'article qui va suivre est une critique personnel d'un film d'animation qui demandera sans doutes aux lecteurs un minimum de sensibilité poétique. Si vous n'en êtes pas pourvu, allez vous faire enc*ler par votre ursidé de géniteur consanguin incestueux. Merci de votre compréhension.

Aujourd'hui : Le Vent se lève



Alors, je sais, ce n'est pas un animé, et on en a pas mal dit du bien. Poétique, magnifique, ultime chef d'œuvre ... p*tain de pisse-encre !!

Car cette œuvre ne peut tout simplement pas être décrite avec les mêmes thermes qui ont été utilisé pour parler d'Avatar, de Tron Legacy ou autre film américain à la [BIG CENSURE]. Ca serait salir un truc bien !!

Ce concentré de poésie d'ingénieur retraçant la vie de Jiro jenesaisplustropquoi, le créateur des Zéro (les avions nippons ni mauvais qui ont tataner les ricains durant la guerre du pacifique), est juste ... bah il est !! C'est comme dieu, il n'est pas quelque chose, il est et puis c'est tout (attention, je dit pas que ce film est dieu, juste divin !!).

Déjà, ce film montre pas mal de chose sans se focaliser dessus, comme par exemple le retard technologique du japon à l'aube du XXeme siècle. C'est tout juste signaler par le ''boarf, on tire les prototype avec des bœuf !! -Moi j'aime les bœufs !!", alors que dans pas mal d'autres film on en aurait fait des tonnes. Pour ce qui est de l'écart avec les occidentaux, c'est le mépris de ces derniers qui trahit leur technologie, plutôt que des "hoooo, c'est beau" à la chaine ...

Entres les coups de génies et les péripéties ont à le droit aux rêves, et c'est là où c'est beau. On navigue entre des paysages magnifiques et des problèmes bassement technique comme si l'un et l'autre ne faisaient qu'un. Les péripéties en elles-mêmes sont rieches en émotions, principalement le passage au chalet, entre Jiro et sa future épouse, en compagnie du monsieur à gros pif (qui d'ailleurs à l'air bien c*n avec sa salade ^^).

Enfin, dans l'œuvre en général, j'ai qu'une chose à dire : c'est juste sublime. On l'a un peu esquinté parce que incomplet, un peu détaché de son sujet, j'ai juste envie de dire SILENCE !! Il n'est pas beau mais incomplet; il est beau car incomplet !! Il est un rêve dont on se souvient a peine le lendemain, mais que l'on a apprécié. Et c'est ça sa force, sa beauté, sa splendeur. C'est bien simple, j'ai versé une larme au générique, et pas de tristesse. Et ça, faut y allé pour m'émouvoir autan ^^

Bref, un conseil : regardez le aussi souvent que possible. C'est beau, délicat, raffiné et surtout juste.

Voici mon premier AMV.
La musique est "Carry on My Wayward Son" et l'anime "To Aru Majutsu no Index".



En espérant ne pas avoir été trop mauvais .

Bravo pour cet amv continue !!

Il ne me semble pas l'avoir vu ou avoir été mentionné, donc, j'espère ne pas faire doublon...
Pour commencer, je me dois de confesser un petit quelque chose concernant les animes japonais: je n'aime pas les shonens.

Pas que je sois obtus, hein!: j'ai apprécié Pokémon (et j'ai pris un putain de coup de vieux quand j'ai revu les épisodes   - saison 1 et "Ligue Orange", pour situer) par exemple. Mais j'ai grandi, mûri et mon regard a changé. La faute aussi à la démocratisation des mangas qui fait qu'on a plus de produits, mais avec une impression d'uniformité.
Les points que je reproche habituellement aux shonens sont les suivants:

-un héros "typique": le personnage principal d'un shonen se distingue par un caractère enjoué, une moyenne d'âge assez jeune, l'absence totale ou partielle d'instinct de conservation et une propension à faire de grands discours sur l'amitié et la justice. Il est inexpérimenté mais déjà très fort et, quand il passe à l'action, ces camarades - et parfois même ses ennemis - admirent ses talents et sa force. Enfin, il est capable d'enchainer les "deux ex machina", que ce soit en dépassant ses propres limites grâce aux pouvoirs de l'amitié, de l'amour, de la justice ou... des cartes.
Histoire de faire bon poids, il se voit souvent adjoindre: une copine un-peu-cruche-mais-super-utile-quand-même, un rival pête-sec-mais-super-sympa-en-fait, un sidekick comique-mais-toujours-de-bon-conseil et un maître excentrique-qui-paie-pas-de-mine-mais-au-pouvoir-démentiel.

On oublie souvent que Son Goku est connu pour des faits d'attouchements sexuels, du temps de sa jeunesse.

-une utilisation des personnages parfois frustrante: la raison pour laquelle j'adore les dessins-animés avec un arc narratif (Avatar et Wakfu, pour ne citer qu'eux) est le fait de pouvoir apprécier les caractères des personnages secondaires et les voir évoluer en même temps que les héros, ce qui donne le sentiment d'un monde cohérent et changeant, où l'univers ne se limite pas à la petite bande d'aventuriers.
Soyons honnêtes, certains shonens réussissent leur coup sur ce terrain là, Naruto par exemple. D'autres en revanche... Je pourrais par exemple parler de Pokémon et de son habitude à sortir un personnage secondaire jetable par épisode.
Mais l'exemple qui me vient en tête est plutôt Dragon Ball: Son Goku combat initialement aux côtés de Yamcha et Krilin, puis Chaozu et Tenshinhan... Après le début de Dragon Ball Z, seul Piccolo et Krilin ont réellement un vrai rôle et lorsque Végéta rejoint finalement le groupe, ben, on les revoit plus beaucoup. Pas pour rien que Krilin est mon personnage préféré, c'est celui qui a eu le plus de chance de ce côté là.  
Ceci dit, je pourrais citer l'exemple inverse, Saint Seyia: certains risquent d'être assez surpris mais, à part Seiyar et se compagnons, il y a 6 autres chevaliers de bronze qui ont fait leur formation en même temps qu'eux. Surpris, hein? Et je ne parle pas des autres personnages secondaires tel que Marine ou Shina ou même les chevaliers d'or qui n'ont plus vraiment de rôle dès qu'ils cessent d'être des ennemis.  

Attention: 5 figurants se sont cachés dans cette image. Sauras-tu les retrouver?

-une sacrée tendance à copier les succès: bon, là, je sors des shonens traditionnels pour retomber plutôt sur les cartoons diffusés sur Gulli. Pokémon et Yu-Gi-Oh ont été assez novateur et, à ce titre, leur concepts ont été copiés jusqu'à la lie: "Tiens, si on se faisait des combats de robots (Médabot)? Ou de toupies (Beyblade)? Ou de pierres magiques (Redakai)? Ou de vaisseaux spatiaux ou de mini-robots (là, c'est bien simple, même les noms je ne les ai pas retenu)?..." Qui a dit "dessin-animé commercial"?  
Ma préférence va quand même à Duel Master, qui rien qu'au design des personnages, hurle à la face du monde "PHOTOCOPIE!"* - c'est d'autant plus dommage que je trouvais le système de cartes plus équilibré que Yu-Gi-Oh ou, que contrairement à ce dernier, l'univers décrit par les cartes avait une réelle cohérence...
*Ceci dit, je suis mauvaise langue: il y avait peut être pas mal d'autodérision là-dedans...


-trop enfantin ou trop glauque: ouais, ça fait bizarre de dire ça mais c'est mon ressenti. D'un coté, c'est parfois trop "immature", généralement pour les shonens commerciaux susmentionnés, avec des gentils très gentils, des méchants très méchants et des scénarios vu et revu. Ou alors, chose étonnante pour une œuvre ciblant un jeune public, c'est glauque. Pas mature, glauque. Je pense par exemple à Naruto, qui, dans la première partie du manga, rappelait de temps à autre qu'on suivait les aventures de gamins formés à tuer et embarqués dans des combats mortels. Quand à la seconde partie, ça a carrément viré seinen.
Cependant, je crois que le palme en la matière revient à HunterXHunter: ça avait l'air pourtant si gentillet quand j'ai ouvert ce manga...

"You know, for kids!"

...Hm? Pourquoi je vous ai gonflé avec tout ça au fait?... Ah oui! Pour pouvoir tout balayer d'un coup avec l'animé dont je vais parler: Fairy Tail!

Je vous ferais pas l'insulte de vous rappeler l'histoire, si vous avez un petit frère ou un petit cousin, il en aura forcément entendu parler.
Vous vous demandez sûrement pourquoi j'apprécie cette série alors qu'il s'agit visiblement d'un shonen - avec tous les points noirs que j'ai évoqué?
Et bien, je pense que la réponse est que, de mon point de vue, Fairy Tail déconstruit les précédents points évoqués, joue avec le schéma standard d'un shonen classique.

-Les personnages: Natsu Dragnir étant le personnage principal (puisque sur la jaquette), on se dirait tout naturellement qu'il s'agit du personnage le plus présent au fil des épisodes... Contre-pied total: s'il est loin d'être absent, les autres personnages principaux ont quasiment autant de temps d'apparition. Et dans certains cas, il n'est pas lui-même au centre des attentions: l'arc "Ile de Galuna" se concentre sur Grey, "La Tour du Paradis" sur Erza, "Phantom Lord", "Loki" et "La Clef du ciel étoilé" sur Lucy,...
Concernant le personnage en lui-même, c'est un personnage de shonen typique (jeune mais fort, croit fort en l'amitié, enjoué...) mais sur lequel on aurait forcé le trait: ainsi, Natsu cherche régulièrement à se confronter aux élites de la guilde - qui le rétament généralement sans transpirer - et fonce vers toute bagarre avec un enthousiasme proche d'un joyeux kamikaze.

Lucy est assez différente du sidekick féminin d'un shonen typique: déjà, à bien des égards, elle est la "vraie" héroïne de la série, que ce soit pour des raisons scénaristiques (trois arcs narratifs rien que pour elle) ou de narration (on voit la guilde de son point de vue à elle). J'ai apprécié aussi le fait qu'il ne s'agit pas d'une sainte nitouche: un paradoxe qui m'a toujours étonné dans les mangas, c'est que les héroïnes sont souvent très sexy.. mais sont étonnamment prude (c'est bien simple, une fille du monde réel ressemble à une dépravée niveau comportement). Hors, Lucy a conscience de ses charmes et n'hésite pas en jouer (de temps à autre).
Et je pourrais continuer ainsi longtemps: Erza (la cheftaine qui a parfois des accès d’innocence infantile), Happy (la caution mignonne mais qui est parfois un véritable enfoiré)...

D'après la dilatation des pupilles, il doit prendre le même produit que Keroro Gunso...

Et cela touche non seulement les personnages secondaires voire très secondaires (sérieux, même les personnages que l'on voit en background ont un nom et parfois du texte) ou même les méchants.

-Les méchants: oui, je le fait à part celui-là. Si Batman la série animée a eu beaucoup de succès, c'est principalement grâce à sa galerie de bad guy: pour une fois, points de personnages "méchants parce que dessinés comme ça" mais des personnages à part entière, des types parfois malchanceux qui ont juste mal tourné. Dans Fairy Tail, on a un peu le même système: les personnages 100%evil sont rares. Jellal, les membres d'Oracion Seis, les membres de Phantom Lord, Ultia... Tous ont traversé des choses difficiles, qui explique ce qu'ils sont devenus.
On en vient à un thème que j'apprécie personnellement: quand un ennemi d'hier devient un allié d'aujourd'hui. C'est une chose que j'ai adoré dans Bastard (MON manga préféré) et ça arrive également souvent dans Fairy Tail: Léon, Jubia, Gajeel, Panther Lili,...

La série n'est pas exempt de défauts pour autant: les openings sont interminables et vous spoilent bien les épisodes, la charte graphique de l'univers manque parfois de cohérence (mais ça a l'air d'être devenu une convention dans les mangas, actuellement) et j'avoue que certains choix narratifs auraient pu être meilleur (exemple, "l'arc du ciel étoilé", où l'équipe est aux prises avec un ordre religieux cherchant un pouvoir incommensurable pour imposer sa vision d'un monde débarrassé de tout malheurs, quitte à marcher sur des cadavres pour cela - thématique assez riche, très proche de la réalité, tout ça - ... et puis finalement, non, tiens, on va plutôt mettre un groupe de méchants voulant détruire le monde!)... Mais ça fait partie des petits défauts, qui n'empêchent nullement de savourer la série. 

Citation :

Mais l'exemple qui me vient en tête est plutôt Dragon Ball: Son Goku combat initialement aux côtés de Yamcha et Krilin, puis Chaozu et Tenshinhan... Après le début de Dragon Ball Z, seul Piccolo et Krilin ont réellement un vrai rôle et lorsque Végéta rejoint finalement le groupe, ben, on les revoit plus beaucoup. Pas pour rien que Krilin est mon personnage préféré, c'est celui qui a eu le plus de chance de ce côté là. clown

Totalement d'accord avec toi. A la base j'étais fan de Dragon Ball, et depuis que Tenshinhan a disparu des combats...j'ai trouvé ça beaucoup moins classe...

Excellent exposé en tout cas, clair, instructif et compréhensible !

Sympa ton amv

Mon petit dernier

Voïvode Dajan a écrit:

Excellent exposé en tout cas, clair, instructif et compréhensible !

Merci.^^
A ne pas prendre non plus au 1er degré, hein, je force le trait pour certains passages - je préfère le préciser, des fois que j'aurais égratigné la série préféré de quelqu'un.  

Vous connaissez une série TV qui s'appelle Monster? ca á l'air sympa   

Bien sur j'en avais fais une chronique, normalement, ça devrait te plaire

Ok, merci, j'ai un peu la flemme de rechercher la chronique parmi toutes ces pages...je me ferai ma propre idée   

Et voilà
https://lesvoleursdames.forumgratuit.org/t2679p120-chronique-d-anime-japonais

Merki VD   

Yop ! sacré exposé Haema ! et je dois dire que je partage carrément ton avis, en peut être plus intransigeant encore, car même gamin, je ne supportais pas dragonball, ni Saint seya, et plein d'autres... en clair seul Albator faisait l'objet d'une attention régulière, et éventuellement Ulysse 31.

Après j'ai essayé de regarder les animes qui actuellement remportent les suffrages, genre Naruto ou Full metal alchimist... ben je me suis fais chier ... mais chier ... !

Enfin bref... tout ça pour dire, que j'irais voir ton machin Haema... histoire de voir si je tomberais pas sur un truc sympa.

Sinon VD, tu en as pensé quoi de Desert Punk ?

Herbert West a écrit:

Yop ! sacré exposé Haema ! et je dois dire que je partage carrément ton avis, en peut être plus intransigeant encore, car même gamin, je ne supportais pas dragonball, ni Saint seya, et plein d'autres... en clair seul Albator faisait l'objet d'une attention régulière, et éventuellement Ulysse 31.

Pour Saint Seyia, si c’était la VF d'époque, c'est parfaitement compréhensible.^^
Pour Dragon Ball (la première série, pas Dragon Ball Z), ils avaient passé la série sur Game One, pendant un moment.... P%t-in, le rythme est tellement lent que j'en était à hurler sur ma télé:
-"ARRETEZ DE VOUS FIXER! ARRETEZ DE CAUSER! BATTEZ-VOUS! FAITES UN TRUC, JUSTE UN TRUC!!!!

Après, je précise quand même: pour Fairy Tail, le virus n'est pas venu tout de suite et j'ai eu la chance de visionner les bons épisodes au bon moment. C'est mon petit frère qui regardait ça et qui laissait innocemment la télé tourner tandis que je passais dans le coin. Au départ, j'ai eu un reniflement de mépris,... et puis ensuite... le petit sal...  

Bah...Desert Punk, en réalité, j'ai lu le mangas, pas vu l'animé (ce qui ne m'a pas empéché de voir ce superbe opening :pp)

Bon, déjà j'ai bien accroché aux persos, surtout au méchant Sniper truc, je me rappelle plus.
Franchement, c'est pas mal. L'ambiance est cool, et même si le coté pervers du bonhomme est pas trop en rapport avec le monde post apocalyptique...
La nana est pas mal non plus.

Un truc cool avec le mangas c'est la couverture, assez différente de celle de d'habitude :p

Haaaa, Ulysse 31 ... nostalgie, nostalgie ... je crois que je vais faire une critique dessus ^^

Alors n'oublies surtout pas de parler de Nono le petit robot, l'ami d'Ulysse   

Rigole pas, ce machin rouge m'avait traumatisé à l'époque où mon père m'a montrer quelques épisodes ...

Petite nature va!   

Allé, hop !!
Ulysse 31


L'histoire est très simple : au 31eme siècle, soit en même temps que la Grande Croisade de chez nous, Ulysse et son fils Télémaque tentent de rejoindre la Terre. Mais puisqu'ils ont fâcher les dieux en faisant je ne sais plus quoi, ces derniers décident que Ulysse ne retrouvera jamais la Terre, et le laisse seul dans un vaisseau paraplégique en compagnie de son fils, de la petite-amie de son fils et d'un robot schizophrène.

Outre la révolution technologique de l'époque (premier dessin animé avec 24 images par seconde, d'après le paternel), ce dessin animé propose un aspect intéréssant : revoir l'Odyssé d'Homère à a japonaise dans un univers de science-fiction. Et bin le resultat est sympa !!

Les graphismes sont pas mal pour l'époque, la VF est très agréable, les épisodes s'enchainent sans problèmes, et les combats (quand il y en a) sont très sympathique car pas de "Météore de pégase !!" ou de "Rayon magique", juste un coup d'estoc avec un sabre classique et deux trois tir de laser. Mention spéciale pour le générique, orgasmique à souhait !!

https://www.youtube.com/watch?v=_ZFUOmU-nzI

Bon, y'en a bien un autre, mais non ... juste non ...

Vous aurez été prévenus :

Alors, on vas tenter un truc : trouver des défauts. Bah même Nono, pourtant l'élément le plus chiant de la série à mon gout, à parfois son utilité !! comme quoi ...

Bref, un vieil animé qui n'a pas si mal vieillis (ghaaaaaa, quel beau graphismes !!), et qui est sans doutes plus intelligent que les éternels combats de toupies ou de monstre mutant.

Il me semble qu'Ulysse 31 est français et pas japonais.
Ce qui n'enlève rien à ces qualités, s'entend.

tout à fait !!

Ulysse 31, c'est immortel :') (trop de souvenirs)

Aujourd'hui je me suis offert un coffret DVD d'une série Manga, celui-ci:
http://www.amazon.fr/Captain-Herlock-Albator-Endless-Int%C3%A9grale/dp/B00361UN6Q

bon choix VD?