Avant proposAlors voila comme j'aime beaucoup le fluff et qu'écrire me détend j'aime écrire le récit des bataille faites avec mes potes parce que j'aime simplement ça. Donc pour commencer voici le premier chapitre qui retrace une campagne faite avec pas mal d'amis sur un système du nom de Orion. Ce chapitre prend place après une partie faite avec un amis jouant SM du chaos et donc retracera toute la campagne du point de vue de ma cabale. D'avance désolé pour les fautes , les erreurs niveau fluff et compagnie (je suis pas hyper calé sur le sujet) mais j'éspère que mes pauvres talents en écriture saurons vous distraire , en tout cas je prend plaisir à écrire tout ça. N"hésitez pas à me dire ce que vous en penssez et ce que je peu améliorer j'en tiendrais compte. Maintenant chut , ça commence...
Résumé de la campagne d’orion : point de vue eldar noir
Chapitre 1 : La rage de l’échec
Il existe en cette galaxie bien des endroits où l’on ne souhaiterait pas se retrouver. Parmi eux, les sombres laboratoires des tourmenteurs, Maitres de la Chair dont le génie n’a d’égal que leur déviance. Ces Eldars Noirs ont transcendé leur être au point même que l’apparence corporelle n’était plus qu’une vague parodie d’être vivant. Tredyer était l’un d’entre eux, un être difforme dont la seule apparence inspirait peur, fascination et dégout. Le tourmenteur était d’assez grande taille et avait une carrure rachitique par endroits, sa peau se resserrant autour de ses vertèbres comme un costume trop serré, ses quatre bras possédaient des tailles et couleurs de peau différentes ainsi il n’était pas bien difficile de deviner que ces membres ne lui avaient pas appartenu depuis toujours. Sa colonne vertébrale ressortait de son dos et était aussi tordue que son âme, elle était garnie de seringues, scies à os et autres outils de chirurgie. Enfin son visage n’était qu’un crane sur lequel la peau était tirée à la limite de la rupture, figeant son visage dans un rictus sinistre. Tredyer donnait des ordres à ses gorgones, serviteurs massifs tout autant rapiécés que leur maitre dont les visages étaient si abominables qu’il avait été scellé par de larges masques de fer. Le maitre déambulait dans une pièce sombre, éclairée par endroits par de faibles lumières produites par les diverses machines ésotériques disposées dans tout la pièce. Le sinistre Eldar Noir dispensait à trois de ses serviteurs des indications précises sur ce qu’ils avaient à faire et les réprimandait à la moindre erreur. De temps à autres le tourmenteur levait la tête au plafond pour vérifier un étrange sarcophage de Crystal dans lequel on pouvait apercevoir une silhouette humanoïde scindée en deux parties. Enfin, il prit à parti l’un des gorgones et lui dit d’un ton sec.
- Vex ! Va donc me chercher les matériaux pour le processus de résurrection ! Vite nous n’avons pas de temps à perdre !
Le serviteur hocha la tête puis sortit de la salle aussi vite que son allure pataude le lui permettait. Le tourmenteur était anxieux car celui qu’il s’apprêtait à ressuscité n’était autre que son voivoide et que le processus fonctionne ou non il savait qu’il allait passer un moment déplaisant. Le corps avait été acheminé rapidement ce qui rendrait la tâche bien plus facile mais il avait peur que la proximité du chaos ai pu corrompre l’âme du sujet. Quelques instants plus tard, Vex fut de retour dans la salle tirant avec lui une poignée d’esclaves humains enchainés fermement. Certains tentaient d’échapper à l’emprise des chaines mais, malgré leur nombre, les esclaves n’avaient aucune chance de s’enfuir dans leur état actuel et même s’ils y parvenaient, où iraient-ils dans la cité noire ? Ils s’étaient pour la plupart résignés à leur sort et n’opposaient pas de résistance.
-Vex vous a apporté les matériaux comme vous me l’aviez demandé maitre.
Tredyer se tournât en direction de son imposant apprenti et s’approchât des esclaves qu’il lui avait apportés. Il jetât un bref coup d’œil et il saisit le visage d’une jeune femme parmi eux. Son corps ne semblait ne pas porter de nombreuses marques de sévices ou de tortures, une chose qui à Commoragh témoignait de la fraicheur des esclaves. Le tourmenteur approchât son visage à quelques centimètres de l’humaine qui fermât les yeux et se mit à trembler de terreur. Il l’examinât succinctement puis se permit un léger rire moqueur.
-Allons ma chère, mon apparence vous dérange-t-elle à ce point ? Vous devriez savoir que la beauté n’est qu’une simple question de point de vue. Nous ne sommes pas grand-chose de plus qu’une âme attachée à de la viande. Merci Vex je vois que tu as choisi des esclaves de qualité, tu sembles avoir du goût pour ces choses-là après tout.
-M..merci maitre…
-Et bien ? Qu’est-ce que tu attends ? Va donc me chercher les instruments, si nous mettons trop de temps il sera d’une humeur encore plus massacrante !
Tredyer se tourna vers les autres gorgones inactives et leur fit signe de se mettre au travail. L’un d’entre eux se mit à faire descendre le sarcophage de Crystal en toute hâte tandis que le second actionnât le reste des machines de la pièce. Ces dernières se mirent à vrombir doucement et s’éclairèrent de lumières inquiétantes. Le tourmenteur s’approchât alors du conteneur cristallin alors que ce dernier se stabilisât à a peine plus d’un mètre du sol. Il examinait à nouveau la dépouille de celui qui se trouvait à l’intérieur. Un Eldar Noir tranché en deux au niveau du ventre gisait au fond du sarcophage. Le visage du cadavre était figé dans une expression mêlant colère et surprise. Tredyer fit alors face à l’assemblée d’esclaves qui lui avaient été apportés. Un sourire vit déformer son visage en une grimace sordide qui glaçât d’effrois les humains enchainés. Vex revint dans la pièce en portant d’étranges sphères mécaniques recouvertes par endroits d’inquiétantes lames qui ne laissent aucun doute sur la nature malveillante de l’objet. Le tourmenteur changeât de tonalité , sa voix se voulait doucereuse.
-Je vous ai fait amener ici pour vous offrir une chance de liberté. Voyez-vous notre et bien aimé voivoide a subit un..bien triste sort et n’est plus en état de servir ses fonctions. Cela est regrettable et ainsi donc je vais avoir besoin de vous pour le faire revenir parmi nous.
Tredyer se servait d’un étrange appareil de traduction récupéré pour l’occasion pour se faire comprendre des esclaves. Les Eldars noirs étaient une race arrogante et refusaient de parler toute autre langue que la leur, l’utilisation même de machine pour parler à des races « inférieures » les dérangeaient. Cependant la petite machine ne parvenait pas à cacher le ton déplaisant employé par le tourmenteur. Soudain, l’un des esclaves redressât la tête et s’adressât au tourmenteur.
-Et pourquoi voudrions-nous vous aider monstre !?
L’interrogé s’étonnât de voir qu’un esprit de contestation subsistait encore parmi eux. Il réprimât ses envies de mettre un terme à la vie de cet être insignifiant et se consolât en imaginant l’énergie qu’une telle volonté produirait lors de sa destruction. Le tourmenteur fit mine de ne pas avoir entendu l’esclave et continua son discours.
-Pour cela je vais avoir besoin que chacun d’entre vous se place autour du sarcophage que voici, puis vous devrez ouvrir l’objet que vous auront remis mes assistants. Après cela je vous garantis la liberté absolue.
Les infortunés humains se regardèrent les uns les autres tandis-que les gorgones leur tendaient les étranges sphères avec insistance. Chacun d’entre eux ne savait que penser, Tredyer était un bien piètre comédien et n’était pas parvenu à cacher la nature pernicieuse de sa proposition cependant l’espoir était une denrée rare dans la cité crépusculaire et ils se résignèrent à accepter l’offre qu’ils ne pouvaient de toute façon, pas refuser. Ils se saisirent des étranges objets métalliques avec appréhension et se placèrent comme il leur avait été demandé. Les esclaves regardèrent le corps gisant dans l’imposant réceptacle de Crystal et eurent un instant d’hésitation. Leur corps étaient paralysés par l’angoisse et l’incertitude. Le tourmenteur sentit leur anxiété et se fit plus pressant.
-Qu’attendez-vous ? Ouvrez-les !
Ils s’exécutèrent et tirèrent les deux parties de la sphère, cependant les étranges instruments ne s’ouvrirent pas malgré leurs efforts pour scinder les sphères. Les esclaves découvrirent avec horreur que l’objet qu’ils tenaient en main venait de s’hérisser de centaines de crochets et laissèrent échapper un cri de souffrance tandis que leurs paumes commencèrent saigner abondamment. Ils t’entèrent de se débarrasser des douloureux instruments mais ils réalisèrent avec stupeur qu’elles étaient maintenant fermement accrochées à leur chair. Au contact du sang, les sphères se mirent à luire d’une inquiétante lumière rougeâtre ce qui enclenchât le processus qui allait entrainer la mort de leurs pauvres porteurs. Des myriades de microfils barbelés s’insinuèrent au travers de la peau des esclaves humains, traçant dans leur corps un sillon jusqu’à leurs nerfs puis les lacérant doucement. Cet objet utilisant le principe du baiser des arlequins, une arme redoutable connue pour son efficacité legendaire, cependant le processus avait été rendu plus lent et plus subtil. Le but n’était plus seulement de tuer mais plutôt d’infliger les pires tourments. Les microfils avançaient centimètres après centimètre infligeant une douleur bien pire que l’agonie. Les pauvres victimes perdirent instantanément toute lueur d’espoir tandis que leurs nerfs se faisaient déchirer l’un après l’autre dans un déluge de douleur insoutenable. Les plus faibles s’écrasèrent au sol dès les premières secondes, incapable de d’accomplir toute autre action que de hurler et se débattre en vain. Leur corps n’était plus que des coquilles emplies de douleur. Des volutes menaçantes s’échappèrent des esclaves en direction du sarcophage de Crystal qui semblait les aspirer avec avidité à mesure que leurs tourments s’intensifiaient. Les émotions négatives et l’agonie se mêlèrent l’une à l’autre pour devenir un puissant flux d’énergie concentré qui se déversait sur la dépouille du voivoide. Les os, les muscles et chaire se mirent à se reconstituer au rythme du flot de douleur émis par les esclaves. Ces derniers arrivèrent au stade final du processus. Les fils destructeurs s’insinuèrent dans leurs cerveaux jusqu’à la parcelle responsable de la douleur, une légère impulsion électrique forçât le cerveau à saturer le corps des victimes de messages nerveux dans la totalité du corps, causant ainsi un tourment dépassant l’imagination. Enfin, lorsque les humains ne furent plus capables de ressentir quoi que ce soit tant leur esprit avait été brisés, les fils lacérèrent l’intérieur de leur crâne et le réduisirent aussitôt en pulpe sanglante. Les esclaves eurent un violent spasme tandis que la vie les abandonnait, le tourbillon de souffrance s’échappant de leur être se décuplât de façon spectaculaire et réceptacle de Crystal se mit à trembler alors que son occupant cherchait à absorber le plus possible de cette énergie malsaine. L’apothéose de ce spectacle macabre s’achevât aussi vite qu’elle avait commencé et Tredyer regardât d’un air anxieux le réceptacle cristallin qui s’était à présent immobilisé. Soudain, le couvercle du sarcophage fut percuté avec violence par son occupant jusqu’à ce que le massif cercueil s’ouvre. Le couvercle s’écrasât au sol dans un grand fracas et se scindât en une dizaine de morceaux sous l’effet du choc. Le tourmenteur regardait la scène avec satisfaction mais se ravisât en apercevant le visage de son maitre et la visible fureur qui l’animait. Le voivoide se saisit de l’un des rebords et s’extirpât hors de l’imposante boite dans laquelle il reposait. Il embrassât la salle du regard d’un air furieux. Syliass était un peu plus grand que la moyenne des Eldars. Son allure élancée ne trahissait pas l’utilisation de divers produits augmentiques que seuls les plus fortunés pouvaient se permettre d’utiliser et Syliass était arrivé à un niveau de musculature qui lui octroyait une force peu commune pour un habitant de la cité noire. Les Eldars noirs étaient passé maitre dans l’art de conserver leur jeunesse éternellement et ils se riaient de l’usure du temps cependant, Syliass était réellement jeune contrairement à bon nombre de voivoides et cela se voyant. Le dirigeant de la cabale des Larmes de Sang était beau même selon les critères de la cité crépusculaire, son visage ovale laissait apparaitre des traits fins, tranchant avec la nature malveillante de leur propriétaire. Ses yeux arboraient un léger rouge qui s’intensifiait selon l’humeur du voivoide et laissaient entrevoir son caractère impulsif et agressif et ses longs cheveux avaient pris la couleur du sang dans lequel il avait habitude de se baigner. Après avoir rapidement examiné la pièce, Syliass s’approchât du tourmenteur en marchant négligemment sur le cadavre des esclaves.
-Je vois que tu n’as pas lésiné sur les moyens pour m’extirper des griffes de l’assoiffé, cependant toutes les forces que j’avais envoyées ont été décimées lors du raid dans l’espace réel. Comment mon corps a-t-il été ramené ici ?
-Un incube de votre garde personnelle, un dénommé Jaza'kyr. Il m’a apporté votre dépouille et m’a expliqué avoir utilisé votre générateur de portail d’urgence pour revenir dans la citée crépusculaire noble Voivoide. Je me suis bien entendu immédiatement chargé du processus de résurrection.
Syliass écoutât les paroles de son tourmenteur avec attention, après un instant de réflexion il jugeât que Tredyer ne lui mentait pas. Le dirigeant des Larmes de Sang se souvenait que ses incubes se livraient à un duel face aux serviteurs du chaos avant qu’il ne succombe. Bien qu’il était inespéré que l’incube ai pu se jouer d’un prince démon et sauver sa dépouille Syliass éprouvait un sentiment de jalousie envers Jaza'kyr pour avoir réussi à survivre contre la chose qui l’avait tué. L’Eldar noir se remémorait avec colère l’instant ou impuissant face à son adversaire, il avait été broyé avec une facilité déconcertante par cette créature tout droit sortie du warp. Le voivoide répliquât sur un ton sec.
-Ne crois pas que je vais te féliciter pour avoir fait ce que j’estime être ton devoir. Tu n’es mon chef tourmenteur que parce que je l’accepte et je ne supporterais pas ton faux zèle plus longtemps. Cependant tu as de la chance, j’ai des affaires dont je dois m’occuper immédiatement. Je te laisse « nettoyer » cette salle des déchets qui la recouvre.
-Bien grand voivoide.
Tredyer était soulagé de ne pas avoir à subir la mauvaise humeur de son maitre plus longtemps bien que le fait que sa position ai été remise en cause le préoccupait. Syliass quand à lui avais d’autre préoccupations, si ce que son tourmenteur lui avait dit était vrais alors il était plus que probable que la nouvelle de sa mort soit parvenue à s’ébruiter. Il songeât qu’il était temps d’intervenir avant que d’autres cabales n’essayent de profiter de cette faille, à vrais dire Syliass était même persuadé que d’autres cabales étaient déjà en route pour raser son palais. Sans plus de cérémonie le voivoide des larmes de sang quittât le laboratoire de Tredyer en prenant plaisir à écraser les cadavres qui jonchaient le sol. Avant de passer la porte Syliass fit une brève pause pour s’adresser une nouvelle fois à son tourmenteur d’une voix doucereuse.
-Il va sans dire que les informations concernant ma mort ne doivent en aucun cas être ébruitées. Je déplorerais avoir à prendre des mesures drastiques si tel était le cas.
Syliass s’extirpât du souterrain labyrinthique servant de laboratoire à ses tourmenteurs , passant à coté de cellules au murs garnis de lames ou des esclaves altérés ricanaient ou hurlaient en continu. Chaque pièce était un mélange de laboratoire et d’infirmerie et l’on trouvait les projets en cours des maitres de l’air de la chaire. En ces lieus il était difficile de deviner ce que furent autrefois ceux passé entre les mains de Tredyer et de ses serviteurs. Sur des tables couvertes d’immondices indicibles gisaient les corps de projets en cours, des êtres à l’abdomen déchiré et reliés à divers tubes et autres injecteurs s’animaient d’une vie malsaine tandis que leurs organes internes lutaient pour rester en place. D’autres créatures immenses, immobiles avaient été si modifié qu’elle n’était plus qu’un amas de viande rapiécée provenant de diverses victimes, le tout avait été fusionné avec tant de métal qu’il était impossible de dire si cette chose était plutôt organique ou mécanique. Le Voivoide ne connaissait que trop bien les souterrains des tourmenteurs et essayait de s’y rendre le moins possible. Il n’appréciait pas le manque de luxe et de faste de ces sombres pièces mais les tourmenteurs n’ont que faire de l’esthétique de leurs laboratoires et il était impossible de les raisonner. Le voivoide se frayât un chemin depuis les salles obscures de Tredyer et ses gorgones jusqu’au hall principal d’un pas pressé. D’autres cabales étaient sans doute déjà au courant de sa mort et préparaient surement un assaut contre le palais. Mais Syliass était bien vivant et comptait bien se servir de cet élément de surprise à son avantage. Mais pour l’heure il était temps d’assoir son pouvoir à nouveau et d’éliminer les quelques traitres assez téméraires pour tenter de lui ravir son titre. Le Voivoide des larmes de sang eux un léger rictus en imaginant les tourments qui attendaient ses ennemis alors qu’il s’approchait du palais écarlate.