INTRODUCTION
des chroniques
1
La bataille du passé
La culture mésopotamienne tire ses origines de la plus ancienne
civilisation humaine dont nous possédons quelques vestiges. Située entre
le Tigre et l'Euphrate, la Mésopotamie a connu un développement politique,
économique, culturel et technologique qui influença considérablement
l'évolution des activités humaines. En effet, la Mésopotamie, souvent
qualifiée de «berceau de la civilisation» par de nombreux experts (tels
que Samuel Noah Kramer, Thorkild Jacobsen .. .) est la région du monde
où est née l'agriculture, où sont apparues les premières cités et où il
reste les plus anciens écrits répertoriés sur la planète. Les Sumériens,
Akkadiens et Babyloniens ont produit une vaste collection de tablettes
en argile cuite sur lesquelles sont consignés à la fois les événements
les plus simples de leur vie quotidienne, comme la construction de leurs
cités, leurs gigantesques travaux d'irrigation, leurs codes sociaux, leur
astronomie et mathématiques ... jusqu'aux récits de la Création. La
particularité des peuples de l'Orient Ancien est d'avoir été en contact
direct et prolongé avec les «dieux» des légendes de la Terre, c'est
pourquoi leurs innombrables tablettes d'argile et épigraphes regorgent
de descriptions insolites et d'éléments atypiques. Les inscriptions sur
argile de la civilisation de Mésopotamie regroupent des récits historiques
écrits et compilés à partir de différentes traditions orales transmises de
génération en génération et ceci sur des milliers d'années.
Un bon nombre d'historiens et d'archéologues considèrent certains
de ces documents comme de pures légendes parce qu'ils contiennent,
à leurs yeux, de nombreux éléments fantastiques. Pourtant, la science
officielle est confrontée à une énigme remarquable, car plus on fouille
dans cette région, plus les cultures que l'on découvre sont avancées.
Pour preuve, on peut citer le village
de Jerf EI-Ahmar découvert en 1995
sur la rive syrienne de l'Euphrate. Il
est officiellement le plus ancien village
habité au monde par des agriculteurs,
voilà 11 000 ans de cela. Jerf EIAhmar
est composé d'une dizaine de
villages superposés les uns sur les
autres. L'équipe archéologique francosyrienne
y a accumulé des découvertes
qui remettent en question le monde
néolithique. Parmi les nombreuses
trouvailles de Jerf, citons la découverte
de pierres gravées sous forme de
pictogrammes, les plus anciennes
étant, jusque-/à, datées de 5 000 av.
J.C. dans la même région11J.
On peut aussi ajouter le site de Ha/u/a, implanté sur l'autre rive
de l'Euphrate, ce village fut construit il y a 10 BOO ans au pied du plus
ancien mur cyclopéen du monde11J.. Ou encore le site d'Abu-Sharain,
de son ancien nom Eridu - la ville sainte de la divinité sumérienne EnkiEa
- considérée par les tablettes comme la plus ancienne ville des
«dieux>>. Les fouilles intensives effectuées entre 1946 et 1949, y ont
révélé 19 niveaux d'occupation exécutés sur plusieurs millénaires, ainsi
qu'une superposition spectaculaire de 18 sanctuaires, cas totalement
unique dans les anales de l'archéologie12J.
Les mythes forment une partie intégrante de la croyance populaire
de chaque peuple. Progressivement enracinés dans les différentes
cultures religieuses, ils participent au façonnement de la vie sociale de
chaque nation ou pays. L'éminent spécialiste mondial de la civilisation
mésopotamienne, Samuel Noah Kramer, avait lui-même observé ce
fait ainsi que l'étrange relation qu'entretinrent les Sumériens avec leurs
«dieux>> : «Le problème assez délicat du libre arbitre, cette embarrassante
question, difficile à cerner et qui a tant dérouté les penseurs occidentaux,
ne semble pas avoir effleuré les Sumériens. Convaincus qu'ils n'avaient
11
été engendrés que pour servir d'esclaves aux dieux, ils s'inclinaient
devant leurs volontés, même lorsqu'elles s'avéraient inexplicables
ou injustifiables. Les Sumériens constataient que la méchanceté, la
bassesse, les calamités et les peines des Hommes avaient été introduites
en ce bas monde par les dieux, mais ils ne s'interrogeaient pas sur le
côté excentrique ou capricieux de ces êtres divins. Le lot de l'Homme
était de souffrir. .. Tel Job chargé d'un fardeau immérité, le Sumérien était
élevé dans l'idée qu'il ne devait pas se plaindre, se révolter face à des
infortunes incompréhensibles; il lui fallait se persuader qu'il n'était qu'un
être dépravé car, selon la parole d'un sage : «Jamais femme n'avait mis
au monde un enfant sans péché originel» ... »f3J.
En fait, l'idéologie contemporaine n'a guère changé, si ce n'est que
les peuples de la Terre ne servent plus des «dieux», mais un système à
l'inégalité implacable édifié à partir d'une religion monothéiste. Au sein
même des créationnistes chrétiens, le discours est à la fois assuré et
constant : «La foi du chrétien ne doit pas reposer sur la science. Le
témoignage de la Bible est la vraie base de la foi chrétienne ... La Bible
est un ensemble de livres; le rejet d'un élément remet tout l'ensemble en
question. Ou bien la Bible est la parole de Dieu, véridique et digne de
confiance en ce qui concerne tous ses récits, ou bien elle est seulement
de la littérature pieuse. La Bible elle-même ne laisse aucun doute sur
cette question. L'apôtre Paul écrit que «toute écriture est inspirée de Dieu
et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans
la justice» (2Tim. 3, 16)»1 Je ne remets pas en question l'existence d'une
entité universelle ou source originelle que l'on peut assimiler à Dieu, mais
tiens à soulever le fait que, face aux sévères disparités et divergences
répétées dans les textes bibliques, il serait bien imprudent d'affirmer que
tout ce que la Bible contient n'est que vérité ! Les Mésopotamiens ont
laissé une empreinte profonde et indélébile dans la Bible et l'ensemble
de la culture judéo-chrétienne. La découverte en Mésopotamie de
tablettes datant de 3 500 à 5 000 ans (dates des rédactions), montre
de toute évidence que l'Ancien Testament de la Bible de Jérusalem
n'est qu'une adaptation d'écrits antérieurs. L'exhumation des tablettes
1. Jacques Nesbitt "Création et évolution", Editions IMEAF, 1976. Malgré leur prétention à prétendre
que tout ce qui est relaté dans la Bible n'est que vérité, je me dois de relever que les créationnistes
possèdent un très bon sens critique à l'encontre de la thèse de l'évolution des espèces vivantes et,
donc, du Darwinisme.
12
sumériennes et babyloniennes ne fit pas seulement sensation, en
1975, époque où fut découvert gravé dans l'argile le nom de URU-SALIM!
UrusaiÎmu (litt. «le toit de la faveur divine»= Jérusalem), mais déjà
plusieurs décennies auparavant lorsque le fameux jardin d'Eden fit son
apparition sur les tablettes sumériennes sous le nom d'EDIN ou EDEN
- lieu reconnu comme étant le vaste garde-manger régi par les «dieux»
du panthéon sumérien ! Vous serez surpris d'apprendre, en outre, que
le terme ADAM existe dans la langue sumérienne sous la forme ADAM
et désigne la véritable fonction qu'assignèrent les «dieux» aux
premiers Hommes... nous verrons cela en détail. De même, ajoutons
que la racine du mot SATAN est, elle aussi, purement sumérienne. Satan
est en fait une combinaison des termes sumériens SATAM et SANDAN
(nommé aussi SANTANA). D'ailleurs, le signe primitif sumérien de ce
dernier représente ... une fourche ou un trident ! Les diverses définitions
qui découlent de ces deux termes confirment la fonction principale du
Satan biblique clairement signalée dans les textes judéo-chrétiens.
Tout comme le démontrent explicitement la littérature juive et les textes
les plus anciens du Coran, Satan cohabitait avec les «anges», parce
qu'il faisait partie de la même famille céleste et qu'il travaillait pour eux.
Vous verrez que nous sommes bien loin de cet individu volontairement
diabolisé par de nombreuses religions, car sans les SATAM-SANDAN,
les «divinités» du panthéon sumérien n'auraient jamais pu subsister sur
la Terre comme elles l'ont fait. Je m'étonne que pas un spécialiste n'ait
relevé, à ce jour, les multiples analogies entre les définitions des A-DAM
et SATAM sumériens et leurs quasi homonymes bibliques. En fait, vous
serez stupéfaits de découvrir que les similitudes ne s'arrêtent pas là et
sont en fait innombrables. Il y a manifestement des sujets qui fâchent
et des secrets terriblement bien dissimulés. Dans ces conditions, et en
raison des quelques analogies relevées ci-dessus, pourquoi croire en la
réalité historique de la Genèse biblique plus qu'à celle des tablettes des
Sumériens, Akkadiens et Babyloniens ?
Samuel Noah Kramer remarque encore dans son livre mondialement
connu et intitulé «L'histoire commence à Sumer» : «Les recherches
archéologiques menées dans le «pays de la Bible», et qui ont donné tant
de résultats de première importance, jettent une vive lumière sur la Bible
même, sur ses origines et le milieu où elle prit naissance. Nous savons
13
maintenant que ce livre, le plus grand classique de tous les temps, n'a
pas surgi tout à fait du néant, comme une fleur artificielle émergeant
d'un vase vide. Cette oeuvre a des racines qui plongent dans un lointain
passé et s'étendentjusqu'aux pays voisins de celui où elle est apparue ...
Les Sumériens n'exercèrent évidemment pas une influence directe sur
les Hébreux, puisqu'ils avaient disparu bien avant l'apparition de ces
derniers. Mais, il n'est guère douteux qu'ils influencèrent profondément
les Cananéens, prédécesseurs des Hébreux en Palestine. C'est ainsi
qu'on peut expliquer les nombreuses analogies relevées entre les
textes sumériens et certains livres de la Bible. Ces analogies ne sont
pas isolées; elles apparaissent souvent en série ... il s'agit d'un véritable
parallélisme» (4>.
Au cours de votre lecture, et notamment grâce aux notes en bas
de page, vous constaterez, au contraire, que les multiples parallélismes
entre l'Ancien Testament et les tablettes ne sont pas le seul résultat d'une
influence cananéenne, mais plutôt des restes dispersés d'une histoire
commune. Les cultures de tous les anciens peuples possèdent la même
racine de base, pratiquement toutes les traditions de la planète décrivent
les mêmes événements. La preuve manifeste de ce phénomène se
trouve dans une codification linguistique astucieusement dissimulée et
qui transparaÎt dans de nombreux langages anciens. Cette information
marquante est, à ce jour, totalement inédite aux yeux des spécialistes et
savants de la planète.
Quant à savoir d'où provenaient exactement les sources dont se
servirent les rabbins pour compiler l'Ancien Testament (officiellement
attribué à Moïse), vous constaterez qu'elles ne sont pas propres à
l'idéologie hébraïque, mais à l'Histoire mondiale de l'humanité qui
découle de l'ensemble des traditions et mythes du pays de Chaldée,
nom biblique de la Mésopotamie et terre d'Abraham. Ce même Abraham
dont on retrouve la trace sous la forme d'ABRA-MU sur les tablettes
d'argile de la ville d'Ebla (2 500 av. JC) découvertes en 1975, en Syrie.
En 1993 fut édité un ouvrage remarquable «Forbidden Archeology-The
Hidden History of the Human Race», par deux scientifiques américains
Michael A. Cremo et Richard L. Thompson. Cette publication fit l'objet de
deux réimpressions totalement révisées, une en 1996 et l'autre en 1998.
14
Aujourd'hui, la version finale (version anglophone) ne fait pas loin de 904
pages, un véritable pavé dans la mare des mandarins qui soutiennent que
l'évolution selon Darwin est la seule explication concernant l'apparition de
la vie sur la Terre. Forbidden Archeology est un vaste corpus d'anomalies
largement ignorées par la science officielle, une impressionnante
compilation de découvertes archéologiques contredisant radicalement
la thèse de Darwin. Parmi elles, notons par exemple une empreinte de
chaussure découverte par William Meister dans un dépôt minéral datant
d'au moins 5,5 millions d'années, période au cours de laquelle apparurent
les trilobites! La découverte date de 1968 et a été faite aux États-Unis, à
Wheeler Shade près d'Antilope Spring dans l'Utah. Le plus remarquable
est que l'empreinte n'est même pas celle d'une sandale ou autre soulier
archaïque, mais bien le fossile d'une chaussure moderne à talon. De
plus, l'empreinte du talon était enfoncée dans la roche d'environ quatre
millimètres de plus que la semelle et son côté droit était usé, lui conférant
toutes les caractéristiques d'une empreinte d'un pied droit ...
Empreinte de pas qui
semble avoir été laissée par
une chaussure, elle a été
découverte dans le schiste
cambrien près d'Antilope
Spring (Utah). Elle serait
vieille d'au moins 505 millions
d'années.
Sphère métallique d'Afrique du
Sud trouvée dans un gisement de
pyrophyllite vieux de 2,8 milliards
d'années. Elles sont plusieurs
centaines à avoir été déterrées. Ces
sphères ne peuvent être rayées,
même par l'acier. Les trois cannelures
parallèles le long de la circonférence
de certaines d'entre elles confirment
que ces sphères ont sans doute été
fabriquées par des êtres intelligents.
Elles ressemblent étrangement aux
Gurkur (voir lexique).
15
Parmi le catalogue impressionnant de Cremo et Thompson, apparait
une sphère métallique parfaite, striée de trois lignes parallèles à hauteur
de son équateur. Cet objet fut découvert en Afrique du Sud par des mineurs
sud-africains dans un dépôt minéral Précambrien daté de 2,8 milliards
d'années, à une période où aucune vie intelligente n'est sensée avoir
existé. Les mineurs en découvrirent près d'une centaine d'exemplaires.
A ce jour, ces sphères n'ont fait l'objet d'aucune publication scientifique.
Que penser encore d'un coquillage à face humaine, entièrement
taillé par la main d'un homme, trouvé en Angleterre dans des couches de
roche rouge du Pliocène final, datées entre 2 à 2,5 millions d'années?!!
La science officielle n'admet ce genre d'oeuvre que par le Cro-Magnon le
plus récent qui remonte approximativement à 30 000 ans seu/ementf5J.
«Forbidden Archeo/ogy» dénonce aussi la mésaventure de la
géologue Virginia Mclntyre employée par le Service de recherches
géologiques des États-Unis. Il lui fut demandé de dater des outils de
pierre élaborés trouvés à Hueyatlaco, à une centaine de kilomètres de
Mexico. Les vestiges furent trouvés dans des strates rocheuses datant
de 250 000 ans. Comme on peut s'en douter, sachant que l'homme n'est
officiellement apparu sur le Nouveau Monde il y a seulement 12 000 ans,
les datations de Mclntyre et de son équipe furent totalement rejetées
par les paléontologues américains. Selon elle, ces derniers ont tout fait
pour détruire sa carrière... Ce ne sont là que quelques exemples parmi
tant d'autres qui permettent à Cremo et Thompson de plaider pour un
réexamen de la vision classique de la préhistoire. En tirant ainsi de l'oubli
des documents censurés au cours des deux derniers siècles, les auteurs
sous-entendent que le milieu de la paléontologie et de l'archéologie
se comptait dans une conspiration du silence instaurée depuis de très
nombreuses années. Leur ouvrage donne le vertige et a déclenché, à n'en
pas douter, une véritable tempête dans les milieux de la paléontologie et
de l'archéologie. Les paléontologues et chercheurs, faute d'expliquer ces
phénomènes d'une manière satisfaisante, ont assimilé cet ouvrage a «un
objet de désinformation» et ont affirmé que les documents qu'il contient
sont «périmés et incertains» ...
Les expertises laborieuses publiées dans un magazine scientifique
français(6J daté du mois de mars 2003, en réponse à l'édition tardive du
16
livre en langue française, sont éloquentes et valent qu'on s'y attarde
quelques instants. Elles vous donneront une petite idée du ridicule dans
lequel/a science officielle est capable de se vautrer afin de discréditer
des informations non conformes aux idées reçues. Parmi elles, notons
l'expertise de l'empreinte de chaussure (citée plus haut) découverte dans
un dépôt minéral datant d'au moins 5, 5 millions d'années: «Les géologues
et les sédimentologues savent bien que de nombreux invertébrés, qui
pullulaient à cette période, ont laissé dans la vase de l'époque la marque
de leur passage ... Ce sont ces traces que retrouve le géologue des millions
d'années plus tard. Un simple ver, facétieux, a donc laissé l'empreinte de
cette chaussure cambrienne»(6J. Êtes-vous bien convaincu?! Ajoutons un
autre cas cité par« Forbidden Archeology» et son expertise affichée dans
ce même magazine. L'expertise en question reprend la découverte de
plusieurs tubes de métal aux formes parfaites, retrouvés en Normandie
dans une couche de craie vieille de 65 millions d'années : «Lorsqu'un
animal creuse son terrier dans un sol mou, la galerie ressemble à un
tube dont la forme suit les mouvements de la bête. La paroi du terrier
est recouverte de ses déjections, dont les propriétés minéralogiques
diffèrent de celles du sol. Au fil du temps, le sédiment principal peut être
éliminé, alors que la forme du terrier se solidifie en raison des éléments
minéraux présents dans les déjections. On retrouve alors un objet ·en
forme de tube, parfois très solide»(6J. Je conclurai, et non sans humour,
que ce pauvre animal devait non seulement avoir une forme de tube
rectangulaire parfait, mais aussi une sacrée diarrhée2 ! Malheureusement
pour l'opinion savante, les travaux de Cremo et Thompson ne sont pas
des cas isolés. En 1994, l'archéologue Carl Edward Baugh rédigea avec
Clifford Wilson un ouvrage intitulé «Footprints and the Stones of Time» (7J_
Dans ce livre, Baugh nous livre le résultat des fouilles archéologiques qu'il
2. L'opinion savante reproche souvent à certains chercheurs de manipuler l'information. Dans ce
cas précis, ce même magazine, pourtant réputé comme étant sérieux, affirme sans complexe que
Cremo et Thompson auraient conclu ce qui suit : "Conclusion des auteurs : des êtres intelligents
doivent avoir vécu en ces temps éloignés, et réalisé de tels tuyaux". J'ai beau lire et relire le passage
en question, ce qui est clairement indiqué par les auteurs dans Forbidden Archeology est la chose
suivante . ''Après avoir envisagé et écarté diverses hypothéses, Druet et Salfati (les personnes qui
ont rapporté cette découverte en 1968) sont parvenus à la conclusion que des êtres intelligents
devaient avoir vécu il y a 65 millions d'années. Dans l'espoir d'obtenir un complément d'information,
nous avons écrit au laboratoire de géomorphologie de l'université de Caen auquel, parait-il, Druet
et Safati ont confié leurs spécimens. Mais nous n'avons pas reçu de réponse ... ". Cette fois-ci, nous
pouvons vraiment prétendre être en présence d'une affligeante désinformation et manipulation de
l'information !
17
a effectuées au début des années 80 dans le soubassement calcaire des
berges de la rivière Paluxy dans l'État du Texas. Sa première découverte
fut celle de traces de dinosaures datant de 100 millions d'années. Le
problème est qu'il trouva sur le même dépôt rocheux datant du Crétacé
(entre -135 à- 65 millions d'années), une série de différentes empreintes
d'humanoïdes ... L'affaire fit grand bruit, et à l'annonce de sa découverte,
l'archéologue fut accusé de falsification. Impossible que l'homme ait
pu cohabiter un jour avec des dinosaures ! Malgré les critiques, Carl E.
Baugh organisa de nouvelles fouilles sur les rives de la rivière Paluxy où
il trouva d'autres empreintes du même genre.
Carl E. Baugh évoque d'autres découvertes étonnantes dans ses
ouvrages et sur son site internet. L'une d'entre elles est celle d'un marteau
en fer muni d'un manche en bois pétrifié retrouvé en juin 1934, près
de London, au Texas. Les analyses effectuées sur l'outil ont révélé qu'il
était constitué d'un mélange de fer, de sulfure et de chlorite, combinaison
qu'il nous est impossible de reproduire aujourd'hui. Carl E. Baugh pense
que cet outil ne fut pas fabriqué sous les conditions atmosphériques que
nous connaissons actuellement. Pour lui, avant le grand déluge qui vint
frapper l'humanité, l'atmosphère de la Terre était deux fois plus dense
qu'aujourd'hui avec un rayonnement ultraviolet pratiquement inexistant.
Ce même auteur précise également que la partie du manche était
carbonisée, ce qui laisse sous-entendre que l'outil était présent lorsque
la roche s'est formée. Pour qu'un tel événement soit possible, il faut une
très forte source de chaleur à la fois puissante et constante, un véritable
déluge de feu !
Le musée de CarlE. Baugh fit une acquisition étonnante au milieu des
années 80. Celle d'un doigt humain fossilisé retrouvé dans une carrière
du crétacé au Commanche Peak de Glen Rose au Texas. Surprise !
Ce doigt est anatomiquement semblable à un doigt contemporain, les
experts qui ont réalisé la vérification au scanner sont totalement formels ...
La science officielle a établi que les dinosaures se seraient éteints il y
approximativement 65 millions d'années et que les premiers hommes
modernes ne seraient apparus qu'il y a 100 000 ans. Les investigations
de Baugh révolutionnent la paléontologie et demandent une réécriture de
l'histoire de l'évolution, car, selon ses découvertes, l'être humain apparut
18
--.-..,. Lit asséché de la rivière
Paluxy, près de Glen
Rose au Texas. Des
douzaines d'empreintes
de sauriens et d'humains
cohabitent sur une même
couche géologique.
Ici, on voit nettement
un pied humain géant,
une trace de saurien et
l'empreinte d'une semelle
humaine en arrière plan.
Cette disposition est
officiellement totalement
impossible parce qu'elle
contredit formellement
les thèses de Darwin !
plusieurs millions d'années plus tôt qu'il ne l'est communément admis, ou
bien ce sont les dinosaures qui disparurent beaucoup plus récemment...
Carl E. Baugh est fondateur et directeur du Creation Evidences
Museum3 à Glen Rose au Texas. Cet établissement vit le jour en juillet
1984 grâce aux découvertes qu'il effectua sur les bords de la rivière
Paluxy. L'équipe de son musée consacre tout son temps à prouver
scientifiquement que l'homme et les dinosaures ont cohabité dans
un passé lointain. En sus de ces nombreuses découvertes, souvent
contestées par le monde archéologique dans le seul but de ne surtout
pas bouleverser «l'ordre établi», interviennent les diverses supercheries
créées de toutes pièces par quelques archéologues et paléontologues
malhonnêtes. Voici plusieurs exemples (non exhaustifs) traçant les
méfaits réalisés par des «hommes de science» sans scrupules, mais
démasquéi8J :
1. Ainsi, apparaît le cas de Charles Dawson et de son ami Arthur
Smith Woodward (géologue au British Museum) qui, en 1912,
firent passer des os de singe «truqués» pour le chaÎnon manquant
de l'Humanité (nommé l'homme de Piltdown). Ils avaient limé la
mandibule inférieure d'un singe pour la faire coïncider avec un
crâne humanoïde, cette supercherie dura près de cinquante ans !
À ce propos, je vous rappelle que ce fameux chaÎnon manquant se
3. L'adresse du musée Carl E. Baugh : Creation Evidence Museum P.O. BOX 309 Glen Rose, TX
76043-0309, et le site internet :
www.creationevidence.org19
fait toujours attendre ... position délicate pour la thèse de l'évolution.
Si l'évolution de l'humanité s'était véritablement déroulée suivant
la thèse de Darwin, comment expliquer que pas un seul spécimen
entre le singe et l'australopithecus n'ait été déterré à ce jour, où
s'est donc volatilisé l'ancêtre commun originel ?! Pire encore, où
sont les espèces mutantes entre l'australopithecus, l'homo habilis,
l'homo erectus et l'homo sapiens ??!! La science est totalement
incapable de donner des réponses à toutes ces questions. Nous
ne trouverons jamais les chainons manquants de ces différentes
espèces, car, comme vous le verrez, ils n'ont jamais existé !
2. Parmi les charlatans, nous pouvons citer l'Indien Viswa Jit Gupta,
doyen de la faculté des sciences à l'université de Chandigarh au
Pendjab, véritable sommité qui avait la mainmise sur de nombreux
sites de l'Himalaya et qui publiait des articles dans des revues
prestigieuses. Il a leurré la communauté scientifique pendant près
de vingt-cinq ans et a été démasqué publiquement en 1989 par un
de ses confrères australiens. Viswa Jit Gupta dérobait des pièces
archéologiques lors de ses voyages et prétendait les avoir trouvées
au Népal. Pire, il achetait des fossiles chez les antiquaires parisiens
et réutilisait plusieurs fois le même exemplaire en assurant l'avoir
déterré en des lieux éloignés les uns des autres ...
3. Nous pouvons aussi rappeler le fossile truqué du «dinosaure à
plume», trouvé en 1998 en Chine, /'Archéoraptor, oiseau à queue
de dinosaure, qui était sensé être le chainon manquant entre les
dinosaures et les oiseaux. Il a trompé le monde scientifique, mais il
n'a pas résisté à l'épreuve des rayons X.
4. Intervient également l'affaire plus récente de l'éminent archéologue
Shinchi Fujimura, pris la main dans le sac en 2000, en train d'enfouir
des fossiles de sa collection privée sur le site où il travaillait. Cet
archéologue s'était taillé une réputation internationale grâce à de
nombreuses découvertes dans les années 80. Son nom est lié à
160 chantiers de fouilles pendant près de vingt ans. En réponse
à son imposture démasquée, Fujimura invoqua «l'obligation des
résultats» qui pesait de plus en plus sur ses épaules. L'ensemble
de ses recherches est aujourd'hui remis en cause(8J.
L'imposture réalisée au sein même des milieux savants n'en est
20
vraiment pas à ses débuts. Parmi les mystificateurs de renom, nous
pouvons aussi citer le biologiste allemand Ernest Haeckel (1834-1919),
créateur des fameux dessins d'embryons comparés, qui lui permirent de
défendre la thèse de l'évolution des espèces soutenue par Darwin ( 1809-
1882). Les dessins de Haeckel représentent les différentes étapes du
développement des embryons de huit espèces de vertébrés : le poisson,
le têtard de grenouille, la tortue, le poussin, le porc, le veau, le lapin et
l'être humain. Ces illustrations montrent que ces embryons sont quasi
identiques à leurs premiers stades de formation. Une aubaine pour
Darwin et les partisans de l'évolutionnisme ! Seulement, de nombreux
biologistes comme Jonathan Wells, (auteur du livre «Icones of Evolution
: Science or Myth ?») savent pertinemment que les dessins du
prétendu premier stade de formation que réalisa Haeckel sont truqués
et qu'il exagéra sciemment ses croquis afin d'introduire «un air de famille
très prononcé» ! Dans son ouvrage cité plus haut, Jonathan Wells
publia les véritables dessins des embryons du poisson, du têtard de la
grenouille, de la tortue et de l'être humain, surprise ! Ils sont totalement
différents les uns des autres... Le biologiste Wells énumère aussi les
noms des différents spécialistes de l'embryologie qui n'hésitèrent pas
à dénoncer l'imposture, voici quelques noms : Adam Sedwick en 1894,
William Ballard en 1976, Michael Behe en 1999 etc ... , même le New York
Times du 27 novembre 1910 signala l'affaire, mais en vain(9! ...
D'autres éléments, encore, viennent brouiller les pistes et constituent
des facteurs déterminants en faveur de «l'enterrement» de la véritable
histoire de l'humanité. Parmi elles, nous trouvons le problème des
milliers et milliers d'objets (sans doute des millions) dans les collections
privées appartenant à de richissimes milliardaires et collectionneurs qui
ont le goût du secret. Ces objets sont pour leur grande majorité perdus
à jamais. Ils proviennent généralement de vols effectués par des pilleurs
de tombes et se retrouvent aux mains de marchands peu scrupuleux et
d'escrocs qui les mettent rapidement sur le marché très privé de la vente.
On s'en doute, les musées ne se battront pas pour acquérir des objets
qui sont, pour la plupart, totalement inclassables parce qu'ils ne rentrent
pas dans les critères des objets répertoriés à ce jour. Certains de ces
musées en ont d'ailleurs suffisamment stockés dans leurs sous-sols pour
les soustraire aux yeux des curieux. Je finirai en citant le documentaire de
21
Martin Wilson« The Pyramids of Garai» produit par la BBd10J. Ce film, fort
intéressant, retrace la découverte de la gigantesque cité de Garai située
dans la province de Barranca au nord de Lima. Cette ville très ancienne,
datée entre une période de 3 000 à 1 600 ans av. JC, est officiellement, et
à ce jour, la plus ancienne du continent américain4. Le reportage évoque
les différentes hypothèses qui ont amené les archéologues à essayer
de comprendre les raisons pour lesquelles les hommes de cette époque
abandonnèrent leur mode de vie de chasseur-cueilleur pour construire
des villes. Ce qui est frappant dans ce documentaire est de voir par
quels cheminements incroyables les archéologues passent pour essayer
d'échafauder des hypothèses, qui une fois validées, deviendront d'âpres
convictions !
La fin du film est saisissante. Après avoir finalement conclu que les
habitants de Gara/ étaient un peuple paisible qui effectuait du commerce
avec les pêcheurs des rives du Pacifique, à trente kilomètres plus loin,
la découverte d'un panier enfermant le squelette d'un enfant vient
chambouler toutes les hypothèses... le peuple de Gara/ pratiquait-il
le sacrifice humain ? Gara/ serait-elle la première cité du continent
américain à avoir usé de cet acte barbare ? Finalement, les examens
minutieux du petit squelette ne donnèrent rien, aucune fracture n'étant
présente. Imaginez un seul instant que l'enfant en question eût été
victime d'un bête accident en tombant accidentellement sur la tête ou
autre ... Ce qui donne littéralement froid dans le dos, c'est que dans ce
cas, les archéologues auraient à coup sûr présenté Gara/ comme la
4. Avec beaucoup d'ironie, nous n'insisterons pas trop sur le fait que les Indiens Hopi prétendent que
leur village Oraibi a prés de quatre mille ans d'âge. En examinant le bois qui servit à la construction
d'Oraibi, les scientifiques le datèrent vers 1150 et furent ainsi obligés d'admettre qu'il s'agissait du
plus ancien village du continent américain ayant été habité continuellement depuis sa fondation.
Cependant, Ours Blanc, Indien Hopi, déclare dans le livre de J.F. Blumrich (voir Biblio-graphie): "Les
archéologues ont jugé, d'après le bout de bois le plus ancien qu'ils ont trouvè, mais en réalité trois
villages se trouvent en-dessous des bâtiments actuels et le premier fut fondé il y a 4 000 ans. Oraibi
ne fut pas le premier village de cette région. Le tout premier s'appelait Shungopovi et se trouve au
pied de la falaise du deuxième plateau, en dessous du village du même nom". Il est vrai, et c'est
chose acquise aujourd'hui, que concernant les datations de nombreux édifices anciens, l'archéologie
fait toujours ses calculs à partir de l'édifice visible, sans tenir compte des différentes couches antérieures
sur lesquelles les monuments ont trés souvent été construits, c'est notamment le cas des
pyramides du Mexique. Cette pratique permet de minimiser l'antériorité de certaines civilisations.
Cette technique est actuellement toujours pratiquée sur le continent américain afin de conforter la
thèse (thèse transformée en vérité dûment établie au fil des années) selon laquelle les Amérindiens
auraient peuplé le continent américain en passant par le détroit de Béring il y a seulement 12 000 ans.
Cette version est en total désaccord avec les récits des Indiens Hopi qui affirment que la quasi-totalité
des Amérindiens serait originaire d'un continent englouti il y a 80 000 ans dans le Pacifique, nommé
Kàsskara et que nous pouvons aisément assimiler au continent de Mu. Les historiens occidentaux
n'ont, bien entendu, pas à écouter les récits de "sauvages à peine civilisés", surtout s'ils contredisent
leur version restreinte de l'histoire de l'humanité ...
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ville où les premiers sacrifices humains furent pratiqués sur le continent
américain ...