Stabat mater Dolorosa

Le scorpion entra dans la salle et aperçu la scène et notamment le doigt de Torm sur la bouche de la femme apeurée. Le scorpion se plaça de manière à obscurcir le plus possible la lumière filtrant dans la salle et se planta à côté de l'humain.
"Je devrai te tranche moi même les membres pour une tentative de trahison de la sorte. Le chef c'est le sybarite, pas toi!"
Puis il clama en direction des deux eldars noirs en train d'inspecter les murs.
"L'HUMAIN À TROUVÉ QUELQUE CHOSE!"

Spoiler:

¨C'est pas ma journée...¨ Pensa Torm.¨Il se prend pour qui ce lutin vert!? Un Commorith?¨

Torm devait encore une fois tenter de rester vivant. C'est l'histoire de sa vie. De toute façon, la mort ne veut pas de lui. Elle l'a déjà prouvé à maintes reprises.

D'une main épaisse, Torm pris la femme par la gorge et lui coupa la voie respiratoire. Elle tenta de crier mais en vain. Tout en maintenant sa prise, il approcha son visage du scorpion et lui dit: ¨Pour ne pas rameuter les civils et soldats. Tu appels ça de la trahison? Occupe toi de l'enfant à la place de couiner comme ça.¨.

¨Des inscriptions fait de sang¨, chuchota Nissassa pour son maître.

Spoiler:

Le scorpion ria sous son masque. "Laisse la femme, elle pourra servir de monnaie d'échange et je suis sur que le sybarite en voudra. Tu n'es pas un traitre? Très bien, occupe toi de l'enfant!"

Arvalac dégagea ensuite le cou de la femme avec ménagement et tant bien que mal, la poigne de l'humain étant plus forte que ce qu'il avait imaginé.

Torm a eu chaud. Sa pression artériel diminua d'un cran.  Il baillonna la mère et sa fille et pris cette dernière sur ses larges épaules comme avec un sac de pomme de terre. Elle se débattit mais ne pouvait rien face au colosse.

Torm dit alors à son comparse:¨On va l'apporter également à Illionas.¨. Il imita ensuite la voie du scorpion et dit d'un ton railleur, sourire en coin : ¨le chef, s'est le sybarite, pas toi!¨.

...


¨Plutôt elle que moi...¨ pensa t-il.

Ilionas restait stoïque devant les écritures de sang et rien ne devait troubler sa réflexion. Il s'adressa donc à Nissassa.
"Ma belle, pourriez vous aller voir ce que font nos deux comparses? Je crois entendre des bruits et ils se sont absentés depuis bien trop longtemps déjà."

Nissassa écouta les ordres de son maître sans poser de question. Elle rejoignit alors Arvalac et Torm qui se trouvaient à la sortie d'une pièce non loin. S’apercevant qu'ils n'étaient pas seul, elle fit un signe de tête au scorpion et ce dernier lui expliqua rapidement leur découverte.

D'une voie tranchante, elle dit à Torm¨Relâche la petite! Où est passé ton savoir vivre!?¨.

Torm s’exécuta non sans pousser un soupir d'incompréhension. Nissassa se rapprocha de la fillette et lui passa tendrement la main sur la joue, lui essuyant une larme: ¨Si jeune et si jolie. Tant de chose à vivre...¨. Nissassa plaça la jeune fille dos a elle et lui tira les cheveux vers l'arrière. Elle sortie alors lentement une petite lame de son poignet. Nissassa regarda droit dans les yeux de la mère et répéta:¨Si jeune et si jolie...¨.

Maintenant son regard, Nissassa fit glisser sa lame au niveau de la carotide en de légers va et vient. De petites gouttelettes rouges coulèrent de ces infimes entailles.

Nissassa pris une petite voie enfantine et dit:¨Maman, je t'en supplie, dit leur se qu'ils veulent savoir si tu m'aimes...¨  

Spoiler:

Arvalac souriait aux anges sous son casque, non seulement l'humain était passé pour un débile de première, mais en plus la peur latente qu'avait fait naître Nissassa envers la mère de l'enfant était plus que palpable, elle était oppressante.
Il s'approcha de la mère et la fit se mettre à genoux devant la petite fille et lui chuchota à l'oreille
"Je te conseille d'être coopérative".

Spoiler: