Salut ici !
Bon, pendant ces vacances, j'ai décidé de vous présenter chaque semaine les films d'un auteur en particulier. Le principe est bête : un soir/un film. A noter que, vu mon boulot d'usine (qui me fait lever à 5h du matin une semaine sur deux), il est possible qu'un jour ou deux passent à la trappe :/ Cependant je vais faire au mieux !
Au passage, si vous (et j'pense à M'sieur Herbert) avez connaissance de ces films, je veux votre avis
!
Alors, cette semaine, j'attaque l'un de mes réalisateurs préférés, John Carpenter.
- C'est lui:
Bon, déjà, John Carpenter, c'est qui ?
Tout simplement un grand réalisateur de films de SF et d'horreur, des années 70 et qui , encore de nos jours, produit de bons films (The Ward par exemple est sortit en 2011). La majeure partie de ses oeuvres contiennent ce caractère malsain et charmant, si propre aux films de ces années là. Les personnages sont généralement tous détaillés, attachants, bien loin de ce qui se fait d'habitude dans ce genre (où généralement, l'apparence physique est en corrélation avec la personnalité, et c'est tout).
Alors, commençons avec le film maté hier (ou plutôt re-maté) :
Le Prince des Ténèbres
L'histoire : Un mystérieux cristal est découvert par des prêtres, dans les sous sols d'un immeuble. Ces derniers font appel à un professeur d'université et à ses meilleurs étudiants, pour examiner ledit cristal. La petite équipe s'enferment dans le bâtiment, et, petit à petit , des phénomènes étranges se produisent : tous les occupants font un rêve étrange, identique, tandis que les comportements commencent à changer. Après quelques heures, la vérité leur apparaît : le cristal contiendrait l'enfant de Satan, emprisonné à l'intérieur. La folie s'empare peu à peu des occupants des lieux, alors que l'une d'entre elle touche un mystérieux liquide s'écoulant de la gemme.
- Le cristal:
- La petite équipe:
Critique : Le premier mot me venant à l'esprit, à propos de ce film est "fascination". En effet, Carpenter nous plonge directement dans ce grand bâtiment vide, où au sous sol se trouve le cristal mystérieux. On apprend à côtoyer l'équipe de chercheurs, si bien que l'on a l'impression de faire partie du groupe, tout comme eux, d'arpenter les couloirs lugubres. Surtout, lorsque l'intrigue se déclenche, l'on ne peut s'empêcher de souhaiter à la foi préserver les scientifiques, et en même temps de vouloir en savoir plus sur ce mystérieux fils de Satan contenu à l'intérieur, et qui s'éveille peu à peu. Une mystique s'installe.
La folie est très bien retranscrite à l'écran, le style froid et mécanique s'harmonise bien avec la violence des passages.
Les effets visuels peuvent sembler dépassés, mais personnellement, ils m'ont énormément charmés.
Les personnages sont au mieux vraiment attachant au pire sympathiques, et cela grâce aux premières scènes du film, qui pose le décor et les acteurs en place.