N'est pas mort ce qui à jamais dort ...

La demeure familiale dans son écrin de verdure, avec son charme campagnard... Dans un nuage de tabac de pipe, je remonte dans mon ancienne chambre, depuis transformée en bibliothèque pour y récupérer un ouvrage sur la révolte du Bundschuhe au XVIe siècle. Quand mon regard s'attarde sur une étagère ou, bien alignés, s'entassent des cartons marqués d'un glyphe Eldar noir, accompagné de la mention du contenu. Saisi par la nostalgie, j'en ouvre un... puis deux ... puis trois ... Tant de temps passé, et je ne les ais même pas emmenés avec moi dans mon logement... En même temps, ils ont l'air d'une erreur de jeunesse avec leurs justaucorps en latex et leurs armes fluos ... Surtout comparés aux figurines de wargames historiques qui pullulent désormais chez moi. 

Mais quelle est cette boite non-étiquetée ? Oh ... il m'en reste quand même une bonne quantité à peindre ! Ni une ni deux, j'attrape la boite et je l'emmène chez moi. Ca fait tellement bizarre de se dire que je vais retravailler des couleurs aussi peu naturelles. Mais allez ! En souvenir du bon vieux temps, je pose ma pipe et une bouteille de Gin sur la table et sors les pinceaux et l'acrylique. Il ne me reste plus qu'à trouver un bon petit film léger que je connais par coeur, va pour Salo ou les 100 jours de Sodom, et je me met à peindre mes petites cérastes ...

En vrai ... ça fait du bien ... Et en laissant s'exprimer le pinceau, je me rend compte que je suis déjà en train de penser que ... franchement ... un 6e razorwing Forge ...

I'm back !

Bon retour à Commorragh!