La cabale de la mélopée de jade

Voila donc l'histoire de ma cabale. Elle suit les "rebondissements" (le terme est pompeux) de notre campagne au sein de mon club.

Acte I : La naissance de la mélopée :

Des millénaires avant ce qui allait être appelé la chute :

Le prince Edoval était heureux. Fils et héritier légitime d'une puissante maison noble, il coulait des jours paisibles au coeur de l'empire Eldar. Nul puissance de cette galaxie ne pouvait rivaliser avec les eldars. Ils étaient comme des dieux et pliaient l'univers entier à leurs désirs. Les planètes s'éteignaient sur leurs simples souhaits, la matière se pliait à leurs volontés et l'immortalité s'offrait à eux. Seigneur en devenir d'une race déjà puissante, Edoval consacrait les siècles de son existence à parfaire toutes les connaissances et à découvrir les merveilles que l'univers lui offrait. Le temps s'écoulait et rien ne semblait pouvoir sublimer cette vie...

Quelques siècles plus tard:

Le jeune prince était maintenant un adulte selon les critères de son peuple. Il devait prendre une épouse et choisit une jeune fille d'une maison marchande : Elenwe . Elle était belle au delà de tout ce qui lui avait été donné de voir. Une cascade cheveux bruns encadrait un visage aux traits fins et sans défauts. Les courbes de son corps transpiraient la volupté et tous les hommes la désiraient. Mais se sont ses yeux, envouteurs, qui transcendaient sa beauté: ses magnifiques yeux de jade...
Leurs fiançailles comblèrent de joie les deux familles qui trouvèrent chacune un intérêt politique à cette alliance, mais les plus heureux en ce jour furent les deux mariés. En ce temps là les mariages d'amour étaient rares. Ils devaient céder le pas devant les enjeux politiques.
Elenwe et Edoval vécurent des siècles de bonheur.

Peu de temps avant la chute :

Elenwe et Edoval se félicitaient d'avoir rejoint ce groupe hédoniste. Malgré les protestations initiales d'Edoval, ils pensaient avoir fait le bon choix.. Cette découverte du plaisir au delà des tabous magnifiait leur amour et trompait l'ennui qui s'était emparé d'eux. Les vieilles règles et les interdits poussiéreux avaient vécus. Ils se rirent des ruraux qui fuirent dans des planètes aux confins de l'empire. Quel mal pouvait il y avoir ? Et ainsi s'enfoncèrent ils dans les travers qui allaient briser leur race...

A quelques heures de la chute :

Le couple était allé trop loin dans l'exploration des plaisirs interdits. Ce qui n'était au début qu'un groupe de bons vivants se transforma en un culte voué à la recherche du plaisir, de plus en plus fort, de plus en plus extrême. Ainsi les plaisirs simples cédèrent le pas à la luxure, puis aux orgies, à la prise de drogues avant de commencer à s'enfoncer dans la spirale de la violence. Ils ne pouvaient plus ressentir de plaisir qu'au dépend d'un autre être vivant.
Contraints de fuir le coeur de l'empire, les hédonistes se cachèrent dans la toile. Pendant que certains prirent conscience de leurs errements et fuirent à bord d'immenses vaisseaux, le couple fit route vers Commoragh. Là ils purent donner libre court à leurs instincts les plus sombres, toute trace d'humanité ou de bonté ayant disparu, balayé par l'envie irrésistible de ressentir un plaisir sadique...
Les ruelles se transformèrent en charnier alors que la grande ennemie allait naitre. Au milieu de ce charnier, le couple prenait plaisir à massacrer tous ceux qui passaient près d'eux, s'extasiant de chaque exquise goutte d'agonie...
Les adversaires vinrent à manquer. Reprenant son souffle Edoval contempla celle qu'il aimait, recouverte du sang de leurs victimes. Elle lui sourît. Il lui rendît son sourire et s'approcha lentement d'elle. D'un geste souple il enfonça sa lame dans l'abdomen de celle qui fut sa femme.... Et éclata de rire, brisant ainsi son âme à jamais. A ce moment précis Elenwe comprit ce qu'ils étaient devenus. Dans son dernier souffle elle lui dit : »Venges nous... ». L'éclat de jade de ses yeux s'éteignit à jamais...

Des siècles après la chute :

Edoval survit à la chute de son espèce. Dépossédé, il fut contraint de se battre dans les ruelles sombres. Il gravit les échelons de la société nouvellement formée et en de multiples opportunités, fit preuve d'un talent sans nom pour la trahison, la duperie et le mensonge... De gangers, il devint chef de gang, chef de gang il en rassembla plusieurs sous sa sombre bannière: des helions, des reavers, d'autres dépossédés.... Jusqu'à rassembler de quoi former une cabale et s'abreuver de douleur à l'envie.. Il la nomma en honneur de son amour passé et de ses étranges derniers mots... Ultime pied de nez à un passé révolu.
Lorsque les cabales remplacèrent les maisons nobles, Edoval mena sa propre cabale au combat et se tailla un domaine à la lisière de Commoragh. Il prêta sagement allégeance à Vect et ne fit jamais de vagues, attendant que ses ennemis en fassent. Il devint un voïvode respecté et craint.

Il y a un siècle:

Lors d'un assaut dans l'espace matériel mené, sur la planète humaine méliponée, par la cabale de la mélopée de jade se passa un événement étrange... Le massacre du bétail humain se passait bien. Les caves à esclaves se remplissaient alors que les immeubles de la cité ruche se vidaient. Menant l'assaut, Edoval combattait côte à côte avec son tourmenteur personnel. L'aube allait se lever lorsqu'ils attaquèrent ce foyer d'enfants.
Les corps s'entassaient à leurs pieds lorsque Edoval remarqua une chose étrange: une fillette qui regardait le carnage se déroulant sous ses yeux d'un air incrédule. D'un mot il arrêta le tourmenteur. Celui ci se retourna interloqué. La lame qui lui transperça le crâne fit taire en lui toute sorte d'interrogation... Les yeux de la fillette se posèrent sur Edoval... des yeux splendides, étranges, d'une magnifique couleur de Jade. Un sentiment ancien et enfoui se réveilla dans les tréfonds de l'âme sombre du Voïvode... une terrible culpabilité.
Abasourdi par cette émotion, lui si habitué à ne rien ressentir, il ne fît pas un geste lorsque la fillette prit un couteau et se l'enfonça entre les omoplates. Elle ne dit que deux mots: « Venges-nous » et emporta dans son dernier souffle l'image dérangeante d'un bourreau en pleurs...

Les temps présents:

La cabale de la mélopée de jade semblait ne pas avoir changé. D'ailleurs rien n'avait changé, hormis son chef. Edoval ressentait en permanence ce sentiment de culpabilité, lui qui avait tué sa bien aimée. Même les souffrances d'un autre ne pouvaient totalement l'apaiser. Il avait pris une décision terrible. Si l'âme d'Elenwe avait pu survire et se réincarner, alors Slaanesh n'était pas invincible: Il ressentait le doute, la peur et surtout, il pouvait être défait comme le furent les dieux des eldars...
La puissance d'un dieu vient de ses croyants. En tuant tous les fidèles de Slaanesh, il espérait l'affaiblir suffisamment pour que ses frères, les trois autres dieux du chaos, se repaissent de ses restes. Et lui, Edoval,deviendrait le plus puissant eldar à avoir vécu : Celui qui aurait sauvé son peuple de la destruction. Il règnerait ainsi d'une main de maître sur sa race.
Il promît à ses guerriers un océan de souffrance, une orgie de douleur si ils le suivaient dans sa croisade... Et sous les ovations il entama le départ de sa flotte. Il contemplait sa puissante armada, ses invincibles guerriers.


Mais ce que lui seul pouvait voir, c'était une fillette aux yeux de jade qui lui sussurait cette douce mélopée : « Venges nous... »

Acte II : L'appel de la mélopée.

Quelques temps après le raid sur Méliponée:

Indubitablement, Edoval avait changé... Il n'était plus le bourreau sadique qu'il avait été des siècles durant. Ses récents combats contre les taus, les tyranides, les spaces marines et autres guerriers de cet univers ne lui apportaient plus le même plaisir qu'avant. Rien ne semblait pouvoir éveiller l'intérêt du voïvode... Il passait de plus en plus de temps seul, dans la bibliothèque de la spire de sa cabale. Cet endroit était rempli d'ouvrages renfermant des connaissances diverses, issus des pillages des raids menés dans l'univers matériel.
Edoval avait du changer de nombreuses fois de gardes personnels. Ces derniers le prenaient pour un fou. Ils l'entendaient souvent parler, au coeur de la nuit, à un être que lui seul semblait voir. « Pardon », « Excuses moi », « Nous n'aurions jamais du »... Ces mots revenaient sans cesse. Nombreux furent les membres de la cabale à douter de la capacité de leur chef. Plutôt que de se laisser entrainer au bord du gouffre par l'incapacité naissante du voïvode, beaucoup le trahirent. Edoval échappa à de nombreux attentats, de vils trahisons et aux manoeuvres politiques de ses ennemis qui voyaient dans la folie de l'eldar un moyen d'assouvir leurs vengeances.
Malgré tout Edoval réussit à déjouer les plans de ses opposants: Il tua les traitres, captura les commanditaires et les confia aux soins avisés de ses tourmenteurs. Sa folie apparente ne semblait pas l'empêcher de diriger ses troupes.
La vérité était qu'Edoval n'était pas fou. Il voulait mener son plan à exécution et voir Slaanesh disparaître. La vision de l'enfant humain l'accompagnait partout. La culpabilité emplissait son coeur et pour lui, ce sentiment étrange faisait l'effet d'un baume sur le vide qui lui tenait lieu d'âme...
Chose plus étrange encore, la mélancolie du voïvode semblait rejaillir sur certains membres de la cabale.... Et le phénomène semblait croissant.
Si cela se savait, ils seraient forcer de quitter Commoragh et de chercher asile ailleurs. La faiblesse n'était pas permise au sein de la cité noire.

Une nuit, dans la bibliothèque de la mélopée de Jade :

Edoval cherchait dans les textes anciens de civilisations disparues et dans les chroniques de son peuple des informations sur la mort des dieux. S'adressant à la vision de l'enfant:
« Je ne trouve pas! Des mois que je cherche le moindre rituel, la plus simple des idées et rien, à part la mort des croyants, ne semblent soutenir ma théorie... Pardonnes moi... »
« Ta théorie n'est pas sotte Voïvode, mais ta façon de faire est médiocre. Ton âme appartient çà Slaanesh. Tu t'es engagé sur la voie de la damnation depuis bien longtemps et tu refuses de voir ton destin. Seule l'acceptation de cette tragique vérité pourra te permettre d'engager la lutte».
La voix provenait de la porte de la bibliothèque. En un éclair, Edoval se retourna, son pistolet pointé dans la direction d'ou provenait ce son. Il avait son neurocide dans l'autre main et scrutait l'entrée de la pièce. Il vit ses deux incubes allongés devant la porte... morts. Des ombres mouvantes semblaient prendre vie à cet endroit. Il allait encore devoir repousser une tentative d'assassinat. Les ombres semblèrent se fixer, et un eldar vêtu d'un accoutrement étrange et bariolé apparut. Edoval reconnut instantanément un membre de la caste des arlequins, les suivants du dieu moquer, seul dieu Eldar à ne pas avoir été vaincu par Slaanesh. Ils ne s'impliquaient pas dans la vie de la cité noire, et Edoval fut surpris de voir l'un des leurs envoyé comme assassin. Il ne prit pas le temps de se poser plus de questions et tira dans la direction de l'arlequin. D'une pirouette qui transgressait toutes les lois de la gravité, l'arlequin évita les tirs. Des images du suivant de Loec semblaient se dessiner en continu lors des mouvements de l'eldar, créant un sillage de guerriers bariolés.
« Du calme Edoval.... Je suis la voix de Loec, le dieu moqueur. Je m'appelle Eventil et je suis un arlequin. Je parcours la toile pour sauver notre race. Peu m'importe que les eldars vivent dans la cité noire, sur un vaisseau monde ou sur un monde exodite. Je veux juste priver Slaanesh des âmes de mes frères. »
« Alors pourquoi venir ici et tuer mes serviteurs ? Est ce là ta manière de sauver leurs âmes ? » répondit Edoval, toujours sur le qui-vive.
« Ils allaient te tuer, cette nuit mon frère. Tous ici connaissent la langueur et la mélancolie qui se sont emparées de toi et qui se répandent à travers ta cabale. Penses tu pouvoir survivre longtemps à Commoragh ? »
« Comment sais tu ces choses ? » le questionna Edoval.
« C'est elle qui me les a dite... » répondit Eventil en désignant la vision de l'enfant...
« Comment est ce possible ? »...
Edoval était désorienté, il regardait la vision de l'enfant. Superposée à elle il vît celle sa bien aimée. Les deux visions semblaient coexister l'une dans l'autre, s'effaçant, se séparant, se rejoignant... et déchirant l'âme et le coeur du voïvode.
« Com... Comment ? ». Edoval baissa les armes. Il tomba à genoux.
« Loec prend soin de ses enfants. Certains ont pu s'échapper de l'appétit Slaanesh. Oh, ils ne sont pas nombreux et se réincarnent parfois dans des individus d'autres espèces, attendant qu'un souvenir ravive la réminiscence de leur vie passée. Oui, c'est ce qui s'est passé Edoval. Ton raid sur Méliponnée permit à cet enfant humaine de se rappeler sa vie passée. La vie de ta bien aimée que tu as assassiné...»
Edoval regarda la vision aux contours flous et changeants, tantôt jeune enfant humaine, tantôt sous les traits de sa bien aimée... La vision acquiesça aux propos de l'arlequin.
« Qu'attends tu de moi, suivant de Loec ? »
« Ton âme est noire et vide. Tu t'es engagé sur la voie de la damnation depuis bien trop longtemps Edoval. Même Loec ne pourrait la sauver. Elle appartient à Slaanesh, et lorsque tu mourras, tu subiras une éternité de tourments entre les mains de la grande ennemie. Chaque seconde que tu passeras dans ses griffes sera pour toi une éternité de souffrance. C'est le destin des tiens, ceux qui ont précipité la chute. Je ne pourrais te sauver. Mais peut être qu'un jour Loec sortira de la toile en riant et frappera Slaanesh lorsque ce dernier sera suffisamment affaibli par son combat contre ses frères, et contre les restes du dieu à la main sanglante. Peut être alors que notre peuple connaitra la paix et toi le repos de l'oubli... » Eventil marqua une pause pour laisser au voïvode de comprendre la portée de ses paroles.
« Il n'y a rien que je puisse faire pour ton âme. Mais je peux te proposer un rôle Edoval. Notre troupe recherche un solitaire pour nos prochaines représentations. Son âme appartient à Slaanesh, comme la tienne. Je guiderais ta cabale à travers la toile. Vous pourrez fuir Commoragh en toute sécurité. La puissance de la mélopée de Jade pourrait servir Loec. Rejoins nous. Venges nous. »
Ces derniers mots résonnèrent dans la tête du voïvode. C'était les mots prononcés par sa bien aimé et par l'enfant, cette étrange mélopée qui hantait ses nuits. Edoval regarda en direction de la vision. Celle ci lui sourit pour la première fois. Quant il reporta son regard vers l'entrée de la pièce, l'arlequin n'était plus là. Il se tourna à nouveau vers la vision.
« Venges nous »

Quelques heures plus tard :

« Monseigneur. Les fléaux que vous aviez envoyé sont revenus! Trois cabales majeures se préparent à fondre sur nous. Nous allons être dépassé. Que devons nous faire ? »
Edoval contemplait pour la dernière fois la spire de la mélopée de Jade, symbole de la puissance de sa cabale au coeur de la cité noire. Tant de siècles passés pour en arriver là. Il ne ressentait rien, ni amertume, ni désir de vengeance envers ses frères déchus. Seul la culpabilité rongeait son âme. Il avait fait son choix.
« Empruntez ce chemin dans la toile. Ils ne le connaissent pas. Que toute la cabale se prépare, nous quittons Commoragh. Un autre avenir nous attend désormais. »
« Qu'allons nous faire dans les confins de la toile monseigneur ? »
« Nous allons nous venger. Non pas d'eux, peu importe leurs querelles mesquines. Non, nous allons nous venger du seul ennemi qui en vaille la peine... »
Edoval connaissait le sombre destin qui l'attendait. Il se tourna vers la vision de l'enfant :
« Je nous vengerais. »

Acte III : La mélopée discordante :

Quelque part au milieu de la toile :

L'arlequin avait dit vrai, l'attaque avait été rapide, brutale et terrible. Mieux valait ne pas penser aux pauvres bougres qui n'avaient pas réussi à s'enfuir. Le fidèle du dieu moqueur les avait guidé, jusque dans ce coin reculé dans la toile, et là la cabale de la mélopée de jade et ses alliés avaient pu réunir leurs forces et trouver un havre de paix pour lancer leur croisade.
Si la majorité des guerriers cabalites avaient choisis de leur plein gré de suivre leur chef, tous n'eurent pas ce choix. Le complexe jeu politique de la cité noire entraina les alliés de la cabale dans la disgrâce.
Lors de la fuite, le culte des enfants de Khaine, dut se retrancher avec Edoval et les siens. Ce culte avait été financé depuis longtemps par la cabale de la mélopée de Jade. Sans argent, désavoués par les leurs et rabaissés, ils choisirent de suivre le voïvode pour se faire un nom en tuant et capturant de puissants champions des races inférieures. Peu importe les buts étranges du Voïvode. Et pour l'instant, ils n'étaient pas déçus : les restes de puissants princes tyranides, de champions spaces marines, d'ingénieux commandeurs taus ou de tenaces commissaires de l'impérium des hommes ornaient désormais les raiders du culte. Oyala, la succube qui dirige le culte ne regrettait pas son choix.
Certains clans d'hellions, de reavers et d'autres parias choisirent la voie de la mélopée pour échapper à leurs conditions. Du moment qu'ils avaient de la drogue et des raisons pour utiliser leurs engins de mort, il étaient satisfaits. Et c'était le cas. Ils n'accordaient guère de crédits aux alliances fluctuantes et aux jeux d'influences : Vitesse, drogues et souffrances avaient leur allégeance.
Une coterie de tourmenteurs dont Edoval s'était attaché les bons soins, fut aussi contrainte à l'exil, les liens unissant les deux parties apparaissant étrangement sur la place publique peu de temps avant l'attaque. La rancune de certains tourmenteurs peut être bien tenace et Valhek, le doyen de la coterie de la septième plaie, faisait les frais de la rancune millénaire d'un confrère. Il éprouvait une rage et une haine terrible envers ces pairs et surtout envers Edoval, le voïvode responsable de sa chute.

Le pacte unissant la cabale de la mélopée de jade aux arlequins contenait une clause spécifique. Cette clause résonnait de manière particulière selon les protagonistes....

Dans les appartements privés du voïvode :

Les pensées des batailles de ces derniers mois se bousculaient dans la tête d'Edoval, un maëlstrom d'images, de bruits, de souffrances et de rédemption... Un mot en particulier revenait sans cesse, lancinant, poignant : Protectorat. Ce mot lâché par Eventil l'arlequin semblai à lui seul représenter tous les changements survenus au sein de la cabale ces derniers temps. Comment, en moins d'une année, avaient ils pu changer à ce point ? Protectorat... une idée simple qui semblait surgir du lointain passé de l'eldar, du temps ou il n'était encore qu'un jeune prince, un astre brillant de son peuple, qui devait protéger les siens et garantir la paix et la prospérité des eldars. Il était clair que le dieu moqueur jouait avec lui, se moquant de ce qu'il était devenu, lui montrant ce qu'il aurait pu être mais lui offrant par la même occasion la possibilité de devenir ce qu'il désirait. La frontière de la folie se rapprochait et il entendait presque l'écho d'un rire à son oreille...
L'asile qui lui avait été donné dans la toile contenait un portail vers les lunes d'opale, la demeure du clan Saiel. Ces exodites vivaient là depuis longtemps mais ne pouvaient se défendre seuls face à une quelconque invasion. Une fois de plus, l'ironie de la situation saisit Edoval : Il devait protéger ceux qu'il avait raillé et méprisé des siècles durant.
Les exodites n'étaient pas seuls et un vaisseau monde eldar s'était rapproché du clan Saiel pour leur offrir leur protection. Qu'avait donc ce secteur de si particulier pour qu'une telle force de défense soit nécessaire ? En quoi cela allait il aider sa croisade ? Le dieu moqueur ne faisait il que rire à ses dépens ?

Il se remémora la première bataille dans ce système. Eventil avait fait le lien entre le puissant prophète Nakata et lui même pour leur demander d'orchestrer la défense de la troisième lune d'opale. Cette lune contenait un petit contingent d'humains isolé qui n'avaient jusque là posé aucun problème à la colonie éxodite. Pourtant, l'arlequin insista fortement sur un changement et une menace qui se profilait à l'horizon. Nakata hocha gravement la tête, expliquant qu'il ressentait une présence et un écho discordant qui l'empêchait de se plonger dans les courants de l'immaterium. Cela dépassait de beaucoup les compétences d'Edoval. Mais la mine sombre des deux Eldars balayèrent ses doutes quant à la gravité de la situation. Ils devaient gagner du temps pour permettre aux exodites du clan Saiel de fuir cette lune.
Lorsqu'il arriva face au camp humain, il comprit : Les tyranides avaient infesté l'esprit des colons et préparaient une terrible invasion. Il fallait les stopper ici et maintenant. La bataille fut âpre. Il fut grièvement blessé pendant le combat mais son sacrifice ainsi que celui de nombre des siens permit l'évacuation des éxodites et l'éradication de la menace tyranide. Les pertes furent terribles mais avec les soins de la coterie de la septième plaie, ses guerriers furent rapidement sur pied. Il eut la surprise de recevoir une visite du prophète Nakata durant son rétablissement. Celui ci ne lui dit que quelques mots : « Comment est ce possible ? Le chemin inverse... Se détourner de la voie de l'errance... Quelle folie est ce là... »
Edoval comprît : Le dieu moqueur jouait bel et bien avec lui. Il allait devoir racheter une à une les erreurs de son passé... Et, pour la première fois depuis des millénaires, un sentiment de plénitude l'envahit. Il avait pensé à autre chose qu'à lui même...
Dans un coin des appartement du voïvode, une jeune enfant humaine aux yeux de jade lui sourit à nouveau, comme pour montrer son approbation...
« Venges nous. »

Dans une cuve de résurrection, au sein de la coterie de la septième plaie :

Valhek le tourmenteur ruminait de bien sombres pensées entouré des cris d'agonie et de souffrance d'humains capturés... Misérable voïvode, sombre ahuri, que crois tu donc.... Comment peux tu te pavaner ainsi.... Tu rejettes tous les plaisirs simples. Nous pourrions piller ces lunes à l'envie, nous gorger de souffrance... L'agonie d'un prophète est un met de choix. Un monde vierge si pur.... Nous pourrions l'offrir en pâture à nos guerriers et revenir victorieux à la cité noire. Je pourrais me couvrir de gloire et revenir auréoler de ténèbres. Me venger, me venger, me venger.... Oui me venger des autres... Me venger de toi.. Pauvre fou.... Un protectorat... Un protectorat ?... Que crois tu donc ? …. Je te sers car je n'ai pas le choix... Pour l'instant... D'autres arrivent... Tu es la cause de ma disgrâce, de ma honte... Me venger, oh oui...
Les cris des suppliciés l'entourant agirent comme un baume sur ses blessures. Un sourire carnassier se dessina sur son visage mutilé lorsqu'il laissa vagabonder ses pensées en imaginant ce qu'il adviendrait d'Edoval lorsqu'il tomberait entre ses mains...

La bataille du spatioport :

Le code d'intervention fut envoyé par le portail de la colonie Saiel à travers la toile. L'alerte fut rapidement donné et Edoval prépara ses troupes. La colonie était attaquée et son devoir envers le dieu moqueur l'obligeait à répondre. Ce message émanait des rats du désert. Il s'agissait d'une coalition d'humains et de taus attirée par les possibilités d'établir une colonie marchande au sein des lunes d'opale. Nakata l'avait prévenu que ces gens seraient utiles à la défense de ce site et qu'il n'était pour l'instant pas question de s'en débarrasser. Tant qu'ils respectaient leurs prérogatives et leurs limites, ils constituaient un avantage. Plus que cela, ces gens se montraient même respectueux du peuple Eldar. Un sénat avait été érigé ou les représentants des différents peuples pouvaient échanger et débattre du meilleur moyen de protéger cette enclave. Les rats du désert, le prophète Nakata, le clan Saiel et bien sur sa propre cabale avaient défini des stratégies et des protocoles de défense. Quelle étrange coalition que la coalition d'opale...

C'était un message d'alerte, les lunes d'opale étaient attaquées. Cela tombait mal. Les guerriers de sa cabale se remettaient à peine du combat contre les tyranides. Les eldars de Nakata ne pouvaient intervenir sans mettre l'avenir de leur vaisseau monde en péril. Les exodites n'avaient ni la technologie, ni les guerriers nécessaires à la défense du site. Les rats du désert firent rapidement route devant le sénat pour le défendre et protéger les dignitaires qui s'y trouvaient. La cabale de la mélopée de jade devaient défendre le spatioport. Cela arrivait trop vite.... Ils n'étaient pas prêts...
Edoval rassembla les guerriers valides, les raiders et ravageurs disponibles et sa troupe sortit de la toile. Ils virent leur ennemi : L'imperium des hommes. Que pouvaient ils vouloir ? Cela serait à débattre plus tard, au sénat. Pour l'instant il fallait repousser l'invasion. L'ennemi avait déjà pris position et il ne serait pas facile de les déloger. La cabale débarqua de la toile dans une zone à découvert et subit un tir important qui immobilisa deux raiders et un ravageur. Cela s'annonçait mal. Ils étaient obligés de livrer une guerre de position, ce qui n'était pas dans leurs méthodes.

Valhek avait de mauvaise grâce répondu à son appel. Il ouvrit un portail donnant sur la toile et se rua dedans, abandonnant le combat. Cet acte de trahison allait se payer mais ce portail fut aussi une aubaine. Des incubes et des arlequins sortirent de la toile et fondirent sur les spaces marines des blacks consuls tandis qu'Edoval et ses cérastes sortirent des raiders pour se ruer sur la garde impérial, appuyés par un gang d'hellions. Les incubes défirent une troupe de black consul, Eventil et ses arlequins percèrent les lignes de la garde et tuèrent un psyker humain avant de devoir se replier dans la toile sous les tirs adverses.
Malgré les pertes initiales, la bataille tournait à leur avantage. La majorité des troupes humaines avaient été défaites. Il ne restait que des blindés humains qui tomberaient facilement devant la technologie commorighte. Les rapports des rats du désert lui parvenaient et ils semblaient avoir réussi à sécuriser le sénat.

La traitrise de Valhek éclata au grand jour lorsque les armes à lumière noire ouvrirent le feu. Au lieu du puissant rayon qui devait facilement ouvrir les chars des humains en deux, un faible faiceau ténébreux sortit des lances des ténèbres. Il fut impossible pour Edoval et les siens de passer le blindage des machines de guerre humaine. Devant l'important déploiement de blindés au centre de la piste d'atterrissage et le sabotage de ses armes, Edoval fut contraint de sonner la retraite pour sauver ses troupes. Son intervention n'avait pas permis de sécuriser la zone mais les pertes ennemis étaient lourdes et un tel déploiement de force au spatioport avait facilité la tâche des rats du désert. Le sénat était sauvé, mais c'était une maigre consolation.
Valhek allait devoir payer. Mais sa coterie était nécessaire à la survie de la cabale. Le jeu d'intrigue de la cité noire semblait se poursuivre ici....

u]Acte IV : La croisade de jade :[/u]

A la cour du voïvode dans un recoin oublié de la toile, en périphérie des lunes d'opale:

Edoval souriait. Il savourait sa victoire. Et pourtant, les augures n'étaient guère favorables. La guerre n'avait pas bien commencé. Après la défaite du spatioport, une contre offensive fut menée conjointement par les trois forces eldars : Les exodites du clan Sael, le vaisseau monde du grand prophète Nakata et sa propre cabale. Le déploiement de force était impressionnant. L'imperium de l'humanité avait décidé de défendre le spatioport coute que coute. Des survivants de la garde impériales reçurent l'aide des bloody mary et d'un détachement de black templar. A peine remis des derniers combats, la cabale de la mélopée de jade dut mobiliser ses effectifs, même ceux qui sortaient à peine des cuves de résurrection. Edoval lui même, gravement blessé à la dernière bataille, fit le pari osé de mener ses troupes en personne. Depuis la trahison de Valhek, il ne bénéficiait plus de soins de la même qualité et son rétablissement était loin d'être terminé. Le jeune tourmenteur qu'il avait recruté était beaucoup moins compétent que le vieux doyen. Moins compétent et moins ambitieux aussi...

La bataille fut âpre. Le stormraven des bloody mary fut rapidement mis à terre et ses occupants moururent sous le feu combiné des guerriers aspects du dragon de feu. La garde tenait les positions centrales des lignes impériales. La flanc gauche était celui que devait conquérir la cabale malgré ses faibles effectifs. Les forces ennemis sur ce flanc étaient nombreuses : Une escouade de land speeder, un predator baal, des spaces marines bloody mary, des vétérans qui tombèrent du ciel, plusieurs chars de la garde... Pour laver son honneur bafoué après la perte du spatioport, Edoval mena une charge décisive suite à la destruction de son raider. Mais la faiblesse due à sa blessure et au crash de l'appareil de transport ne lui permit pas d'atteindre les lignes ennemis et c'était un véritable maelstrom de bolts, de tirs de lasers et de plasma qui s'abattit sur le voivode. Malgré son incapacité à continuer le combat, l'héroïsme du voivode poussa ses hommes à se surpasser. Les lances de ténèbres récemment réparées ouvrirent le feu et le ciel se zébra d'éclairs noirs. A chaque tir, une arme, un moteur ou une chenille des blindés impériaux explosaient. La lance du désespoir, l'unité de guerriers d'élite recrutés parmi les incubes dévoués du voivode ruèrent dans la bataille pour récupérer le corps de leur maître. Rien ne résista à leur fureur, les bloody mary furent balayés comme de vulgaires pantins, les escouades de la garde tombèrent sous les coups des klaivex, fauchés comme des fétus de paille. Malgré les pertes, l'escouade détruisit les rares survivants, soutenue par les armes noires des véhicules cabalites. Les guerriers cabalites arrivèrent pour priver les guerriers humains d'un point d'accès stratégique et le revendiquèrent leur. Les forces combinées du vaisseau monde et des exodites eurent aussi fort à faire mais réussirent à surclasser leurs adversaires grâce à une rapidité et une puissance de feu supérieure.
La bataille était gagné, le spatioport revenait aux eldars !

Les cuves de résurrection tournaient à plein régime. Edoval sourit à cette pensée. Ce processus permettait à son peuple d'échapper à la grande ennemie et de reconstituer les effectifs des guerriers. Les autres peuples auraient du depuis longtemps abandonner le combat avec un nombre de combattants aussi réduit que celui de la cabale. Il se ruait en avant pour préserver ses frères eldars qui ne bénéficiaient pas des bienfaits des cuves. Il avait par contre ordonné que les gens torturés pour restaurer la vitalité des siens ne soient que des guerriers, des envahisseurs de son protectorat. Le nombre croissant d'adversaires mobilisés dans le secteur permettait d'optimiser le rendement des cuves. Ils avaient choisi d'attaquer, ils étaient des combattants, ils connaissaient les risques. Pas de pitié pour eux, pas de remords. Ils servaient maintenant de nourriture aux eldars noirs de la mélopée de jade.

Mais ce n'était pas cette victoire pourtant totale qui faisait sourire Edoval. Non, il venait enfin de réaliser le premier pas de sa croisade, aussi inattendus que furent les évènements.

Une attaque des bloody mary et des ultramarines frappa la lune Sikiel qui ne représentait pourtant aucun attrait stratégique pour l'impérium. Edoval mobilisa une petite force d'intervention et se rendit au point de ralliement convenu avec les exodites. En arrivant sur place, il reconnut sans peine les symboles impies qui décoraient ces ruines: Des runes de Slaanesh. L'ennemie était là. Il comprenait la raison de sa présence en ces lieux, sur ces lunes. En périphérie de son regard, la vision combinée de sa bien aimée et de l'enfant humaine semblait frappée d'effroi. Une larme coulait sur la joue de l'enfant alors que le visage de sa bien aimée se crispait au fur et à mesure que les véloces raiders se rapprochaient des ruines. Le silence de mort fut rompu par le bruit assourdissant des modules d'atterrissage largués depuis l'espace, par le tremblement du sol sous les chenilles des véhicules impériaux. Au milieu des ruines, protégé par une étrange énergie psychique, il voyait un seigneur des hommes, en armure énergétique complète, qui tenait un livre répugnant en peau eldar ou humaine qui semblait saigner en permanence, psalmodier des incantations.
Les véhicules de la coalition eldar explosèrent pour la plupart au moment ou l'imperium ouvrit le feu. Des vengeurs exodites moururent en nombre sous les flammes d'un sarcophage humain qui venait juste de sortir de l'un de ces modules tombés du ciel. Les première minutes de la bataille furent effroyables et la moitié des forces eldars furent anéanties. La contre attaque s'organisa, et grâce à la supériorité technologique des eldars, les spaces marines payèrent chèrement leur engagement dans ce conflit. Edoval faisait confiance à ses hommes et à aux exodites pour punir les impudents guerriers humains.

Il ne restait concentrer que sur un objectif, son objectif. Les frisson qui l'envahirent ne le trompaient pas. Lorsque des cris déments retentirent non loin de l'inquisiteur, il y reconnut aussitôt la marque de la terreur enfouie au sein de chaque âme eldar depuis le cataclysme. Elle arrivait. La vision de l'enfant pleurait, superposée au visage de sa bien aimée qui ne montrait qu'une froide résolution.
Il regarda la vison : »Je vais nous venger ». il savait que si il mourait ici, dans ses ruines maudites, il n'y aurait pas de retour possible. Son âme serait irrémédiablement aspirée et nourrirait Slaanesh dans une éternité de souffrance. Mais sa résolution ne faiblit pas. Il allait tuer ce fou qui jouait avec des forces qui le dépassaient de loin.

Un cri plus fort, plus horrible et à la fois plus plaisant que tous les autres retentit. Et devant l'autel ou se tenait l'humain apparut un monstre terrible, un démon majeur. Une voix résonna dans sa tête et sembla faire écho dans celle de tous les eldars présents : « Ton âme est à moi... »
Les deux cérastes survivantes au déluge de tirs se regardèrent et Edoval fut heureux d'y lire la même résolution. Il n'hésitèrent pas et à trois se ruèrent à l'assaut du monstre. Juste à ce moment là, le monstre subit une volée de traits empoisonnés. Edoval sourit en voyant ses guerriers cabalites lui adresser un hochement de tête. Ils le suivaient, ils avaient le même but. Le coeur empli de fierté Edoval engagea la bête. Il fut surpris par la vélocité du monstre. A peine avaient ils fait un pas que le monstre était sur eux et d'un même horion de son arme impie transperça les deux cérastes, leurs âmes inexorablement aspirées par l'appétit du démon. Les attaques suivantes lui furent destinées. Il les esquiva et réussit à toucher la bête au flanc avec son neurocide, lui laissant une profonde cicatrice. Les deux guerriers se jaugèrent, haletants. Puis avec une fureur renouvelée, le monstre lança un assaut meurtrier. Edoval esquiva la plupart des attaques et dut sa survie à son précieux bouclier d'ombre. Il décela une ouverture dans la garde de la bête et s'y engouffra. D'un geste souple il déplia son neurocide et d'une torsion brutale du poignet, enroula l'arme autour du cou du monstre. Une torsion inverse et la tête du monstre se sépara de son corps, qui commençait déjà à s'évanouir dans le warp. Edoval était victorieux.

Il reprit son souffle, savoura la souffrance infligée à son Ennemie et regarda comment se déroulait le reste de la bataille. Les eldars avaient repris l'avantage. La lune était sauvée. Il chercha le psyker humain mais ce dernier avait disparut, alors Edoval courut rejoindre la ligne de front et mit en déroute quelques bloody mary avant de voir les deux armées ennemies se replier. Le regard de l'eldar se posa sur la vision qu'il était le seul à percevoir. Elle semblait apaisée.

En repensant à cette bataille, Edoval s'interrogea sur sa connaissance des humains. Les spaces marines s'étaient divisées autrefois, ce qui fut pour lui une période faste pour piller les mondes des hommes. Ceux qu'il avait combattu aujourd'hui ne devait pas combattre aux côtés d'un démon. Ils suivaient les ordres du cadavre de Terra...
Les hommes allaient ils se déchirer à nouveau ? Quoi qu'il en soit il devait trouver ce seigneur des hommes et le faire payer pour ses actes et son pacte avec Slaanesh.

A bord d'un vaisseau furtif aux lignes tourmentées :

Valhek avait suivi la bataille. Il souriait. Il venait de se découvrir un puissant allié.
« Transmissions ! Envoyez ce message au vaisseau humain lumière divine. A l'attention de l'inquisiteur Trachenberg.... »

il est suberbe se fluff
franchement c'est comme
ça que je les aime les eldar eldar noir
ne m'en veux pas si je piquerait des bout de ton fluff
pour ma futur alliance eldar /eldar noir
ils doivent combattre la grande ennemie pas
s'entre tuer . Franchement
c'est le meillleur fluff que j'ai jamais vu

Franchement, c'est énorme

T'écris super bien, y a pas une faute de fluff je crois, c'est super détaillé, et en plus tu fais dans l'originalité !!

Vivement la suite, c'est captivant

Eh bien, c'est très très très bien réalisé, bravo ! Je t'avoue que je ne me suis même pas ennuyé pendant la lecture, j'était complétement absorbé !

J'ai hâte de voir la seconde partie

Par contre j'aurais une question: tu parlais bien d'une bataille contre les blood mary et les ultramarines menée par un inquisiteur. Alors comment ce fait-il qu'il y ait eu un sorcier spaces marines du chaos de Slaanesh et un gardien des secrets dans leur camp ??

Lors d'une partie, le copain du club qui organise la campagne, a raconté l'escorte d'un inquisiteur (l'inquisiteur Trachenberg) par une force combinée d'ultramarines et de bloddy mary (un chapitre successeur des bloods angels). L'inquisiteur Trachenberg représentait un objectif et connectait son esprit au warp. Mon ami décrivait la scène : Au premier tour on était envahi de frissons, au second on avait tous -1 en CMD, au troisième un démon de Slaanesh apparut. Il proposa aux marines de réagir comme ils le voulaient: Soit contrôler le démon, soit le laisser, soit l'abattre. Les fous choisirent de la contrôler.

Il s'agit en fait d'un inquisiteur radical. C'est dans le fluff officiel (dark heresy en parle par exemple) : Les radicaux sont opposés aux puritains (qui suivent à la lettre la doctrine impériale), ils pensent devoir utiliser tous les moyens à leur disposition pour combattre les ennemis des hommes: Technologie xenos, arme démon et même invocation de démons comme c'est le cas ici. Ce n'est pas à proprement parler des sorciers du chaos ou des "méchants", mais des gens pragmatiques qui utilisent tout ce qui est possible pour parvenir à leurs buts: Combattre le feu par le feu.

Merci pour vos commentaires, ça fait plaisir !