La Cabale du Serpent de Jade
Voivode: Dame Eruyt Mjrn
Il existe au sein de Commoragh des êtres capables de s’en prendre aux Tourmenteurs pour garder leurs plus grands secrets, qui plus est lorsque ceux-ci les ont aidés à le fomenter, Aurelia Malys est l’un d’entre eux. Dans un milieu aussi belliqueux que la cité noire, même la mort d’un unique tourmenteur peut passer inaperçu.
Seule personne à connaître le jour précis ou cela à commencer, les événements qui suivent font partie des secrets les mieux gardés de la Dame à la langue venimeuse.
Un jour naquit une idée dans l’esprit malicieux et infâme d’Aurelia Malys, petite pensée anodine et plaisante qui fût vite évincée pour laisser place à des plans aux intérêts réels. Mais petit à petit la pensée revint virevolter dans l’esprit machiavélique de l’ancienne maîtresse de Vect, qui la laissa murir des jours, des mois, des années, puis des siècles.
Le premier jalon de son plan fût posé lors de l’apparition dans ses visions d’une jeune Tourmentrice particulièrement talentueuse, dont l’anonymat allait devenir une pièce maîtresse dans son dessein. Alors qu’elle -même ignorait encore la valeur de son talent, Yuelle se laissa séduire par la protection et le pouvoir que lui assurait l’étreinte du serpent … sans vraiment réaliser que les anneaux de celui-ci formaient une prison la laissant à la merci des Crocs de Malys.
De ce qu’il se passa dans le laboratoire offert par Malys à Yuelle, il n’en reste nulle trace ni aucun survivant pour en parler, même la jeune tourmentrice fût mordue par les Crocs du serpent, morte dans l’anonymat le plus complet, après avoir menée son projet d’un siècle à terme.
Fruit de ses expériences était née Eruyt Mjrn, «L’ombre du Serpent », une jeune Eldar Noire dont la croissance ne fût pas accélérée volontairement. Fille de Malys ? Non elle n’avait aucun intérêt à se mettre elle-même des bâtons dans les roues, elle était juste son clone parfait.
Le siècle qui suivit fût celui de l’éducation, à la fin de ces dix décennies planifiées depuis des siècles son clone devint capable de prendre sa place en tout lieu et toute occasion sans que le moindre doute se distille. Sur les champs de bataille, au sein de sa cabale, de sa propre cours et même de celle de Vect, tout le monde fût toujours dupe, même si par prudence Malys considéra toujours le contraire.
Petit à petit Malys délégua une partie de ses forces à Mjrn, qui lorsqu’elle n’usurpait pas l’identité de sa maîtresse, menait la cabale du Serpent de Jade en tant que Voivode affilié à la langue venimeuse. Mais fou est celui qui fait confiance à un eldar noir, Aurelia Malys le sait plus que quiconque.
Qui sait d’ailleurs si cette Mjrn est bien la première ?