Forum dédié à la faction Drukhari / Eldar noir / Dark Eldar de l'univers de Warhammer 40 000, mais pas seulement ! |
|
| [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel | |
| | Auteur | Message |
---|
Haemacolyte maître des sombres quartiers
Messages : 1950 Date d'inscription : 11/01/2013
| Sujet: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Mar 18 Juin 2013, 10:10 | |
| Pour vous faire patienter de la suite de A Dark Eldar Story. J'ai commencé à écrire cette histoire peu de temps après être tombé amoureux des hommes-bêtes. Au niveau du schéma narratif, il ressemble pas mal à mon autre histoire. Il s'agit de la biographie (légèrement romancée) de Gorthor le Cruel. Bonne lecture. - Spoiler:
Il y a des noms qui hantent les souvenirs des gens, au point de les plonger dans un état de terreur. Dans l'Empire décrépie, il n'y a pas un village qui n'est un jour souffert des actes d'un chef de guerre, mortel ou non. Le Hochland et le Stirland, la grande ville de Hergig, tous se souviennent du sinistre prédateur qui failli renvoyer ses provinces aux sombres forêts qui assiègent la civilisation. Son nom est encore de nos jours inscrit sur les plus grandes pierres des hardes de la région. Gorthor. Voici son histoire, comment il devint le Seigneur des bêtes, comment il fit souffrir le genre humain et comment il fut défait, aux pieds des murailles de Hergig.
Cette nuit, c'était Geheiminestacht: Morsliebb, la maléfique, gouvernait le ciel étoilé, projetant sa lumière verte et malfaisante sur le vieux monde. Les hommes-bêtes célébraient l'événement en festoyant, copulant et buvant. Les centigors s'envoyaient de grandes lampées de vins elfique et les ungors dansaient autour du feu en psalmodiant des chants blasphématoires. Une fête joyeuse: les gors étaient soit en train d'honorer le derrière d'une femme-bête, soit se battaient pour avoir justement le droit de l'honorer. Ce n'est pas plus mal qu'aucun village humain ne soit proche: les habitants n'aurait pas pu dormir avec tout ce bruit. Au milieu du camp se dressait la pierre des hardes. Ce monolithe, de couleur noir, était veiné de marques vertes et de runes. C'est autour de la pierre des hardes que regroupait l'élite de la horde: les bestigors s'était réservé les meilleurs alcools, la meilleur viande et les plus belles femelles pour passer la nuit. Moralité: quand vous voulez agir en égoïste, il vaut mieux être quelqu'un de fort et méchant (une très grosse arme étant un plus appréciable).
Gorthor vidait un tonneau de bière naine sous les encouragements de ses camarades de rangs. Le tonneau enfin terminé, il reprit sa respiration en projetant le tonneau au loin, sous les cris de "Il est des nôoootres,...". Il émit ensuite un rôt impressionnant qui se répercuta aux alentours. Grisé, il reprit sa place auprès de Charter et Kazanov. Charter était le musicien des Bestigors. Presque moitié moins grand que ses camarades, il compensait par un caractère vif et une agressivité exacerbée. Ses grands yeux lançaient des regards fous autour de lui, ne sachant que choisir, gigot appétissant ou cuisse aguicheuse. Kazanov était le contraire de son ami. Grand et mince, il avait une mine assez âgée, presque triste. Son regard mélancolique et son pelage bouclé lui attirait la bienveillance instinctive de toutes les femelles de la harde (ainsi que la jalousie vindicative des autres mâles). En parlant de cela, il était justement en train d'honorer la poitrine d'une gore, enfouissant son muffle dans les mamelles charnues de sa voisine. Gorthor le regardait faire, le corps encore tout revigoré par l'alcool. En tant que chef du régiment, il pouvait compter sur une forte musculature et une impressionnante paire de corne, qu'il gravait, les jours où l'inspiration lui venait, de motifs représentant des crânes hurlants. L'idée lui été venue en admirant les tatouages d'un mercenaires tiléen qu'il avait croisé. Celui-ci, une fois le crâne réduit en bouillie avait accepté généreusement de lui céder sa peau afin le bestigor puisse goûter à la joie d'être une œuvre d'art.
Charter lui tapota sur l'épaule: -L'ami, y a des larbins qui désirent un entretien! Gorthor regarda et vit juste à côté de lui deux Ungors. L'un d'eux avait le crâne tuméfiée et surmontée d'une bosse et la tête prise dans ce qui semblait être les débris d'un tonneau. L'autre prit la parole: -Oh grand élagueur de tête, oh puissant purificateur d'intellectuels, mon ami et moi-même t'admirons pour ta maîtrise de la lame double et ton idiome commandeur ... (Gorthor eut l'envie de le frapper pour oser dire des gros mots devant lui) ...mais la question que nous nous posons est: Pourquoi, pourquoi grand dieu, te contentes -tu d'être bestigor quand la plus haute place de la harde s'offre à toi?
Gorthor ouvrit la bouche, fit des yeux ronds et tenta d'articuler quelques phrases. Ses deux aides de camps le regardèrent avec une mine de plus en plus inquiète. Il est toujours inquiétant de voir une brute réfléchir. -Ouais. L'évidence lui apparut maintenant. -Ouais! Il se leva, un regard bien décidé dans les yeux. -OUAIS! Il partit d'un pas décidé en direction du chef de la harde, quelques feux de camps plus loin. L'ungor non blessé se tourna vers son compère en ricanant et en mimant un geste d'égorgement.
Brutalix le ventru trônait au milieu du butin. C'était le chef de la harde, un puissant wargor, aux cornes impressionnantes et à la bedaine développée. Une femme-bête étaient assise sur chacun de ses genoux. La première lui remplissait sa coupe avec une outre, l'autre lui tendait un morceaux de viande bien cuit (apparemment, une jambe humaine). Le derrière posé parmi des pièces d'or, des pièces d'armures impériales, des morceaux de produits manufacturés elfique et des artefacts nains, le chef de la harde fêtait sa dernière victoire. Un peu en retrait, Marguerite, la porteuse de la grande bannière, dégustait un cheval, encore équipé de son caparaçon. C'était une minotaure, grande et bien bâtie, dont la bienveillance maternelle lui assurait le respect sincère de toute la harde. C'était également la mère des minotaures de l'armée (6 beaux fistons ), ce qui assurait qu'il ne valait mieux pas la contrarier...si tant est qu'on puisses la contrarier. A côté, Chèvrefeuille, le vieux chaman asticotait son familier. C'était un homme-bête manifestement très âgé, dont la barbiche descendait jusque terre (qui le gênait parfois dans ses mouvements) et dont la besace était remplie de flacons à l'odeur étrange. Il portait toujours avec lui une cage où se trouvait une sorte d'homme-rat, qu'il appelait son familier. La bestiole en question ne s'exprimait que par des couinements haineux, que Chèvrefeuille assimilait à des marques d'affection.
Gorthor continua à avancer, droit vers Brutalix. Le chef ne tourna même pas la tête dans sa direction. Chèvrefeuille et Marguerite, en revanche, sentirent l'animosité du bestigor. Prudents, ils reculèrent doucement. Brutalix parut enfin s'apercevoir de la présence de son subordonné. Dégageant son museau de la pièce de viande, il lança: -Eh bin! Qu'est ce qui t'amènes? Gorthor décroisa les bras et fit en geste menaçant en direction du chef: -Eh bien....
Rien. Nada. Il n'y arrivait pas. Ça ne voulait pas sortir. Le trac, au mauvais moment. Il songea alors à se retirer en s'excusant, pour conserver le peu de dignité qui lui restait quand il entendit une voix derrière lui: -Je vais résumer: mon pote, ce bestigor, trouve que vous gérez très mal la harde... L'ungor s'avança jusqu'à arriver devant le maître de la harde. Son copain malmené jetait des coups d'œil effrayés de chaque côté. -...,que vous sentez très mauvais, avez un gros derche et passez votre temps à picoler... Il désigna Gorthor du doigt: -...aussi mon pote ici présent pense qu'il ferait un meilleur chef et voudrait botter votre imposant derrière. Il vous remercie d'avance de l'attention que vous porterez à sa requête. Brutalix ne disait rien, il continuait à écouter l'ungor. Gorthor sentit un indéfinissable sentiment de malaise le gagner. -J'oubliais de dire aussi qu'il dit que vous avez de toutes petites cornes, conclue l'homme-bête, faisant la révérence tout en reculant. -QUOIII!!!! Il envoya valdinguer les deux femmes-bêtes qui atterrirent lourdement en bas du tas de richesse et fonça vers Gorthor en levant le poing.
La gore hurla quand Charter planta ses dents dans sa cuisse. Kazanov le fit lâcher prise d'un bon coup sur la tête: -Qu'est ce qui t'a pris! Faut savoir se tenir! -Cuisse appétissante et gigot aguicheur! Cuisse appétissante et gigot aguicheur! J'arrive pas à me décider! -C'est pas une raison! Il faut savoir se tenir! On n'est pas des b... Une grande masse poilue traversa le camps à toute vitesse et heurta les tonneaux d'alcool qui éclatèrent sous la violence du choc. Les bestigors, fixèrent complètement ahuris, leur meneur affalé sur les débris de tonneaux. Sa mâchoire était tuméfié et avait perdu quelques molaires. Gorthor tenta de se relever, difficilement. Il sentit quelques points douloureux dans ses côtes.
Percevant une ombre s'étendre sur lui, il se jeta sur le côté in extremis avant que le wargor n'atterrisses à son tour là où il se tenait quelques micro-secondes auparavant. Prenant son courage à deux main et un tonneau intact, Gorthor fracassa son arme de fortune sur la tête de Brutalix. Le choc fut brutal mais le chef homme-bête ne parut pas le moins du monde assommé. Bondissant sur le bestigor, il lui envoya une volée de coups de poings, sans discontinuer. Il conclua cette suite de frappes d'un magistrale direct sous la mâchoire en hurlant "Hadoken!!". Toute la horde s'était rapproché du lieu du combat, guettant le coup final qui mettrait un terme à ce massacre. Deux bestigors retinrent Charter qui voulait foncer aider "son chef bien aimé". Kazanov contemplait la bannière de son unité , se demandant comment qu'il la ferait repeindre quand il sera monté en grade.
Gorthor souffrait. A genoux, son armure à moitié disloqué, il respirait difficilement. Sa tête le vrillait, il n'entendait plus rien et son regard était voilé d'une brume rougeâtre. Il se prépara à encaisser le coup de grâce quand il perçut, au travers du filtre rouge de ses yeux épuisés, l'air très satisfait de l'ungor qui avait été "son porte-parole". Cette vision, fuguace fut-elle, le ramena vers les vivants. Ce fut comme si du métal en fusion était injecté dans ses veines. Gorthor se releva d'un coup et envoya un unique coup de poing dans le ventre du wargor. Brutalix s'affala sur son ancien subordonné, murmurant tandis qu'il expirait: " ...pas ...le foie... ". Le nouveau chef se débarrassa du corps de son ancien maître avec un regard de dédain. Il murmura juste un "Fatality" en faisant craquer les phalanges de sa poigne.
D'abord silencieuse, la horde observait le corps de celui qui avait leur tyran pendant tant d'années. Puis doucement mais sûrement, une clameur monta parmi les rangs. Charter brandit bien haut et fort le bras de Gorthor (manquant de lui déboîter le bras) en signe de victoire. Kazanov déchira silencieusement le parchemin sur lequel il avait effectué des croquis pour sa future bannière.
-Oh grand Gorthor! Le nouveau wargor se retourna et fit face à Chèvrefeuille et à Marguerite. Le vieux chaman avait prit la parole: -Te voici le nouveau chef de la horde. Mais tu n'est pas encore le champion des dieux sombres! Reposes-toi bien car tu devras converser avec eux dans peu de temps! Gorthor ne tenta pas de deviner ce que cette expression voulait dire. Il n'avait qu'une envie, c'était se coucher et ne pas se réveiller avant un moment.
-Chef, que fait-on d'eux? Se retournant encore, il vit Kazanov tenant par la peau du cou les deux ungors. Cette fois-ci, tout deux affichait une mine sérieusement inquiète. Le nouveau wargor fixa celui qui avait parlé à sa place devant Brutalix. L'ungor joua le tout pour le tout et prononça d'un air enjoué: -Alors, mon plan a fonctionné, pas vrai! Vous êtes le nouveau chef de la harde! Merci qui? Gorthor s'apprêta à prononcer quelque chose puis se ravisa. D'un geste, il fit signe à son subordonnée de reposer les deux ungors.
| |
| | | Lamenuit hiérarque modérateur
Messages : 2771 Date d'inscription : 03/03/2012 Localisation : Tu veux vraiment savoir ?
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Mar 18 Juin 2013, 13:54 | |
| Je suis pas sur qu'à la black library ils l'auraient écrit pareil mais moi ça me va très bien en l'état | |
| | | ilionas voïvode reconnu par la confrérie du temple noir
Messages : 1484 Date d'inscription : 06/09/2012 Age : 26 Localisation : isere
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Mar 18 Juin 2013, 14:07 | |
| Oh! Un coupain homme bête! Très belle histoire | |
| | | Haemacolyte maître des sombres quartiers
Messages : 1950 Date d'inscription : 11/01/2013
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Mar 18 Juin 2013, 17:02 | |
| Voilà la suite: - Spoiler:
Le reste de la nuit passa comme si rien ne s'était passé. Les chants et les danses païennes reprirent, la viande circula , seul l'alcool fut plus modéré du fait de la destruction de nombreux tonneaux. Le matin, Gorthor se réveilla, confortablement installé entre les plantureuses mamelles de Marguerite. Il avait une vue directe sur l'imposant butin qu'il avait récupéré au même titre que la direction de la harde. Il se promit, quand il serais motivé, de chercher dedans de quoi remplacer son armure désormais hors d'usage. Le chaman arriva devant lui si vite que le wargor sursauta. -Oh, vous êtes enfin réveillé! Bien! Commençons sans plus tarder!!
Le rituel pour converser avec les dieux sombres commença par la consommation du cœur de l'ancien chef. Gorthor l'avala sous les applaudissements des hommes-bêtes. Le reste du corps fut laissé à l'appétit des autres gors. Puis le chaman traça des signes cabalistiques complexes avec un mélange de sang et d'argile sur le corps du nouveau chef. Enfin, il le conduisit au pied de l'imposante pierre des hardes. Les autres hommes-bêtes restèrent à bonne distance, voulant malgré tout observer le couronnement de leur maître. Là, le chaman fit asseoir le wargor en tailleur et lui tendit une sorte de feuille enroulée et bourrée de petites herbes. -C'est pour quoi, faut que je le manges? -Ce n'est pas à manger, c'est à fumer, lui répondit Chèvrefeuille en amenant un brandon enflammé. Gorthor amena lentement l'étrange objet à sa bouche puis d'un mouvement décidé, il aspira d'un coup. Le choc fut drôlement brutal, il sentit son âme aspiré hors de son corps d'un coup sec. N'ayant plus conscience de rien, il sentit son corps tomber contre la pierre des hardes avant de sombrer dans les ténèbres.
La horde contemplait son chef, le dos posé contre la pierre des hardes, la tête pendant sur le côté. Le chaman s'avança et examina Gorthor. -Les pupilles sont dilatées... Il se releva d'un coup et cria: -Hommes-bêtes, notre glorieux chef arpente désormais la terre des dieux du chaos!!
Gorthor reprit conscience au milieu d'une lande stérile, couverte de sable rouge. Le ciel était couvert d'épais nuages violets et les monticules rocheux prenaient la forme de monstres effrayants. Il regarda ses mains puis son corps: il était transparent. Logique, pensa t'il, il n'était qu'une âme en ces lieux. Le wargor tourna sur lui-même pour se repérer. Il avisa au loin une sorte de construction taillée dans une roche noire.
Une fois devant la construction, il s'aperçut qu'elle ressemblait à une sorte de chaumière, comme il en avait tant brûlé dans sa jeunesse. Seuls les matériaux -de l'obsidienne pour les murs et des ossements pour le toit- rattachait cette structure à un autre monde. Il poussa l'unique porte de la maison, une porte lourde en airain, et entra. La construction était habité. Gorthor vit des étagères sur chaque mur remplies de petits coffres scellés. Certains étaient de la taille d'un coffret à bijoux, d'autres pouvaient à priori enfermer un homme entier. Le centre de la pièce était occupé par plusieurs tables rectangulaires, couvertes de miniatures figurant des soldats et d'improbables donjons. Sur sa gauche, était posé une longue table pourvue d'une caisse enregistreuse et de plusieurs parchemins. Un démon rougeâtre accoudé à cette table était en vive discussion avec un nain à l'épaisse barbe blanche et portant une hotte remplie d'obscurs écrits. Sur les tables du centre, deux autres démons, un vert et un bleu, déplaçaient les miniatures en lisant une bible au langage incompréhensible. Enfin, sur sa droite, il vit une démone rose ouvrant divers coffrets devant ce qui semblait être un gamin vêtu d'une armure du chaos. Ce dernier et le nain étaient aussi transparent que Gorthor, ils étaient donc eux aussi des mortels.
-Je peux vous aider? Le démon rouge avait fini de discuter avec le nain et s'était adressé à Gorthor. -Bin ...euh... je viens voir les dieux sombres, articula Gorthor plutôt surpris, je viens de devenir chef et on m'a dit de passer par ici. -Ah, je vois, un novice. Vous connaissez le magasin? -"Magasin"? Je pensais que c'était le palais des dieux sombres?! -En fait c'est une succursale. Ici, on forme de jeunes généraux du chaos pour combattre pour les dieux sombres. Nous avons plusieurs boîtes de démarrage pour les débutants, proposons des services de conseil pour gérer votre armée et vous pouvez venir avec des amis pour vous entraîner avec notre table de miniature. Vous faites quel armée? -Ben, homme-bêtes. Chuis un homme-bête! -Ne bougez pas, je vais vous chercher ce qu'il faut, dit-il en passant dans les rayons en examinant les coffrets.
Gorthor s'approcha du petit guerrier du chaos qui était en train de sortir une imposante épée d'un des mystérieux coffret. -Toi aussi, tu viens pour être champion des dieux sombres? Le garçon tourna sa tête casqué en direction de l'homme-bête et prononça: -Arkaon ilé tro for! Puis il se ré-intéressa à son épée.
Le démon rouge réapparut devant lui avec une pile de coffret dans les bras: -Alors nous avons "cornes tranchantes", "marque de sauvagerie", "griffes empoisonnées", "corps musculeux" et 2 ou 3 autres dons qui devrait vous intéresser. -Mais je paye comment? -En âmes. A chaque fois que vous commettrez des méfaits au nom des dieux sombres, vous récoltez automatiquement des âmes qui arriveront ici et que nous vous échangerons contre des dons du chaos. Comme vous êtes débutants, nous vous offrons d'office un don qui vous servira à démarrer. Il posa les coffrets devant Gorthor. -Je vous laisse faire vous décider, je crois que le petit Kevin (il désigna le guerrier du chaos en culotte courte) a fait son choix. Gorthor entreprit d'examiner les coffrets un par un. Un seul don, il ne devait pas se tromper. Il sentit que quelqu'un lui tapotait sur le dos pour attirer son attention. -Eh le balaise, ça te dirait un beau magazine? Lui demanda le nain en tendant un manuscrit couverts de gravures.
La harde était toujours posté autour de la pierre des hardes, guettant le moindre mouvement de son chef. Les heures avaient fini par passer et quelques hommes-bêtes avaient fait venir de la nourriture et de l'alcool pour passer le temps. Charter demanda (aussi) poliment (que possible) au chaman si cette attente était bien normal. Il détestait l'allure et les habitudes étranges de Chèvrefeuille et il est vrai qu'il l'aurait bien massacré s'il n'avait pas craint d'être transformé sur le champs en crapaud. Marguerite commençait à avoir les larmes aux yeux, craignant le pire. Les deux ungors étaient penchés sur le corps de Gorthor. C'étaient d'ailleurs les seuls qui avaient eu le cran d'approcher aussi près. Le "bagouilleur" fit un signe complice à son compère, le "plaintif", qui portait un petit pot d'encre et un pinceau. C'est au moment où les deux plaisantins se demandèrent quel type de moustache ils allaient faire à leur maître que Gorthor ouvrit les yeux.
Tous les hommes-bêtes arrêtèrent net leur activité et applaudirent leur chef. Ses amis allèrent à sa rencontre pour s'enquérir de ce qui s'était passé. Devant la situation, les ungors reculèrent derrière le chaman et firent boire discrètement le pot d'encre à son familier. Mieux valait supprimer les preuves... Gorthor avait changé, même si la transformation n'avait pas été perçu durant sa transe. Ses cornes, autrefois rudimentairement sculptées, étaient à présent ornées de motifs de crânes. Les tatouages qui recouvraient la peau de Tiléen, qui lui servait de pagne avait disparues: une étoile à 10 branches ornait désormais son flanc. Il rendit le "passe monde" au chaman: -C'est drôlement costaud ton truc! -C'est que c'est du pur! Lui répondit Chèvrefeuille en faisant avaler l'objet à son familier.
| |
| | | Lamenuit hiérarque modérateur
Messages : 2771 Date d'inscription : 03/03/2012 Localisation : Tu veux vraiment savoir ?
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Mar 18 Juin 2013, 17:43 | |
| Mdr le centre hobby démoniaque^^ | |
| | | ilionas voïvode reconnu par la confrérie du temple noir
Messages : 1484 Date d'inscription : 06/09/2012 Age : 26 Localisation : isere
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Mar 18 Juin 2013, 18:14 | |
| Je sais pas ... Le début était réaliste mais la ça m'enchante moins, je doit être trop cartésien... | |
| | | Haemacolyte maître des sombres quartiers
Messages : 1950 Date d'inscription : 11/01/2013
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Mar 18 Juin 2013, 19:36 | |
| Dans les royaumes du chaos, il vaut mieux éviter d'être trop cartésien.^^ 3éme partie ci-dessous - Spoiler:
Le marché battait son plein au petit village de Hamburg. Les gens déambulaient dans les rues, avisant les étals des marchands. Leur conversation tournait autour de l'arrivée récente d'une confrérie de templiers de Sigmar, qui devait rejoindre, dans les jours à venir, un front ouvert au nord. 100 guerriers haut et fort, au crâne rasé et au visage sévère logeaient dans le château du suzerain local. Ceux-ci évitaient la compagnie des villageois, passant leur temps à s'entraîner avec leur imposant marteau à deux mains ou se réfugiant dans la lecture des Saintes Écritures de Sigmar. Tous vouaient une obéissance aussi farouche que silencieuse envers leur meneur, le commandeur Vorenus. Celui-ci était attablé avec le duc de Hamburg. Peu de paradoxes étaient plus voyants que l'aspect physique de ces deux personnages: le champion de Sigmar était grand et musclé, le visage creusé par des décennies de dévotion, d'abnégation et de combats. Le duc était un personnage bedonnant à la mine rigolard et aux vêtements chatoyants. Celui-ci engloutissant à grande bouchée la cuisse d'un cochon rôti à la broche. Le templier quand à lui avait tout juste bu un verre d'eau. Celui-ci prit la parole, en s'essuyant la bouche: -Nous ne vous remercieront jamais assez pour nous avoir si bien accueilli, dit-il d'une voix monocorde -Tout le plaisir est pour moi, lui répondit vivement le noble, levant le nez de sa pièce de viande. La population se sent galvanisé par l'arrivée de tant de fiers et valeureux guerriers! -Oui, j'ai pu constater l'étendue...(Vorenus jeta un regard glacial par la fenêtre d'où il pouvait voir les festivités de la foire)... de leur dévotion... Le templier se leva et se dirigea vers la fenêtre pour en tirer les rideaux. -Notre confrérie partira d'ici 3 jours...à moins que la ville coures quelque dangers... -Non, il n'y a rien à craindre! Absolument rien!
-Cet idée ne me plaît pas, bredouilla Plaintif en jetant de frénétiques coups d'œil de chaque coté que sa tête pouvait tourner. -Et moi donc, affirma Bagouilleur en ouvrant la marche. Les deux ungors se remémoraient les ordres de Gorthor: lui dénicher une monture digne de ce nom et l'attirer vers l'endroit convenu. Plusieurs des chasseurs les plus doués et brutaux de la tribu attendraient pour piéger la bête. Les deux chétifs hommes-bêtes avaient été déclarés volontaire par le jeune chef pour la rabattre. -Quand je pense que c'est grâce à nous qu'il a eu la place! Quel ingratitude!
Bagouilleur fulminait. Plaintif se cogna dans l'épaule de son camarade quand celui-ci s'arrêta net. Les deux compères faisaient face à une immense caverne, dont l'ouverture était jonchées de débris d'ossements, dont certains étaient manifestement humains. -J'imagine que c'est là que loge la bestiole que les autres ont pistés... -Peut-être qu'il n'y est pas! Si on disait qu'on n'avais rien vu?! Bagouilleur soupira et avança vers l'entrée: -On va quand même traverser le palier, histoire qu'il nous accuse pas d'avoir mal torché le boulot... Il arriva à l'entrée de la caverne, regarda le sol, tenta de percer les ténèbres de l'intérieur de la grotte, revint sur ses pas et poussa son camarade devant lui. -Maaaaais pourquoi moi?! -T'en fais pas, tu l'as dit toi-même: cette grotte est vide!
Poussant son camarade sur plusieurs mètres, les deux ungors s'enfoncèrent dans le noir jusqu'à ce que Plaintif se heurta contre quelque chose. -Alors, t'avais raison? Une grotte aussi petite ne peut pas abriter une bestiole aussi grosse! -Les murs de grotte, est-ce que c'est chaud et couverts de poils? demanda doucement Plaintif. Son camarade recula et perçut enfin le contour de la bête: c'était un sorte de gros sanglier, de la taille d'un carrosse. Ses défenses, qui poussaient anarchiquement de chaque coté de sa gueule étaient couvertes de marques de combat. La bête, un razorgor, dormait dans la grotte et sa masse bouchait presque la largeur de la structure. Plaintif était affalé sur le groin du monstre qui commençaient à ouvrir ses yeux porcins. L'ungor ne put détacher son regard des petits yeux mauvais qui commençaient à quitter l'indolence du sommeil. -Bon, ben puisqu'on est lancés... Bagouilleur avança la main jusque dans l'un des naseaux du razorgor et ses doigts saisirent un des nombreux poils qui tapissaient l'intérieur de la narine. Puis, fermant les yeux, il tira d'un coup sec.
-Qu'est ce donc que ce bruit? Demanda le duc. Un épais nuage de poussière fonçait droit vers la porte de la ville. Les sentinelles entendirent cette masse indistincte pousser un vagissement horrible. Tandis que la chose se rapprochait à toute vitesse, ils crurent percevoir deux voix crier de terreur. Quelques secondes avant l'impact, ils leur sembla repérer une sorte d'homme-bouc poursuivie par un sanglier énorme qui avait un autre homme-bouc juché sur son groin. Le reste ne fut plus que piétinements sauvages, bruits de dégâts matériels et hurlements de la populace.
-Mais qu'est-ce qui s'est passé, ici? demanda le commandeur Vorenus en sortant du château. La ville était traversé d'une ligne droite qui partait depuis la porte principale et qui débouchait sur un mur défoncé, en direction de la forêt. Tout ce qui s'était trouvé sur la route de cette ligne avait été sauvagement piétiné. C'était comme si un dieu colérique avait passé un coup de gomme rageur sur un dessin de la ville.
Plaintif et Bagouilleur récupéraient leur souffle, effondrés dans l'herbe. Durant cette course folle, ils avaient perdu la moitié de leur poids, notamment en évacuant tous les liquides corporels que leurs corps étaient capable de produire. Ils entendirent au loin les beuglements du razorgor, piégé dans la fosse creusée par les chasseurs.
| |
| | | ilionas voïvode reconnu par la confrérie du temple noir
Messages : 1484 Date d'inscription : 06/09/2012 Age : 26 Localisation : isere
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Mer 19 Juin 2013, 15:23 | |
| Très drôle, mais pour faire un clin d'œil a hamburg, pourquoi ne pas avoir parlé de bière? | |
| | | Haemacolyte maître des sombres quartiers
Messages : 1950 Date d'inscription : 11/01/2013
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel Jeu 27 Juin 2013, 14:06 | |
| Disons que j'étais même pas au courant qu'il existait une marque de bière du même nom... Voilà la suite: - Spoiler:
Les deux camps faisaient face dans la plaine. Les templiers, vêtus de leur armure brillante, gardaient le silence, priant silencieusement Sigmar au nom duquel ils allaient verser le sang. Les homme-bêtes piétinaient sur place, grognant leur soif de verser le sang civilisé. La bataille allaient commencer. Les novices préparèrent leur arc, les ungors brandirent leur lance. Les vétérans sigmarites firent tournoyer leur impressionnant marteau, les minotaures levèrent leur couperet. Les deux généraux s'avancèrent. Séparés par plus une large plaine, Vorenus et Gorthor se fixèrent d'un œil mauvais. Gorthor leva son bras, pour lancer l'assaut. Le commandeur Vorenus fit signe à ses hommes de se préparer à la charge imminente des sabots-fourchus. Une mélopée aux intonations barbares monta des rangs des hommes-bêtes. Les templiers, surpris de ne pas voir leur ennemi charger, essayèrent de tendre l'oreille... Les homme-bêtes chantaient: les ungors au timbre sybillin, les bestigors à la gorge puissante et les minotaures à la voix de stentor. Tous chantaient. Mais ce ne fut pas ce qui choqua les guerriers de Sigmar. Les chansons étaient touts pleines de blasphèmes, chaque couplet comportaient son lot de mots imagés, d'images choquantes et de sous-entendus salaces: il était question de filles peu farouches, de jouvencelle possessive et de pucelle fort curieuse. Des refrains qui auraient fait se signer Perret et Brassens. Le ton montait de plus en plus fort. Était-ce le niveau sonore, les paroles blasphématoires ou le talent musical tout personnel des chaotiques? Les nuages eux-même semblaient sangloter compulsivement, comme si les paroles les torturaient au delà de toute limite. Les rangs des templiers étaient complètement désordonnées. Eux qui n'avaient connu comme chant que les pieux cantiques dédiés à Sigmar et comme amusement que les longs soirs de prières silencieuses, c'était comme si les portes du royaume du chaos s'étaient déversés dans leur esprit. Chaque mot des chansons infernales introduisaient dans leur esprit des images, des images pleines de vices, pleine de jouissance et de gros mots. Les religieux tentèrent par tous les moyens de faire taire cette musique qui faisaient naître en eux ces images impures. Certains s'enfonçaient des mottes de terre dans les oreilles, d'autres hurlaient au bord des larmes et de façon complètement décousues des prières qu'ils n'arrivaient plus à commencer. Les plus sensibles essayaient même de sortir un poignard de leur équipement et de se trancher les oreilles. Les sabots-fourchus, imperturbable sous la pluie diluvienne, continuait de chanter. Ils venaient de finir "La carotte de Charlotte" et entamaient déjà le refrain de « Manon la gueuse ». Au beau milieu de la chanson, (quand Manon la gueuse demandait au preux chevalier de lui montrer sa "grosse épée") Gorthor lança le signe de l'attaque. Les templiers du premier rang furent fauchés et piétinés par les sabots-fourchus. La bataille tournait à la boucherie gratuite car il était difficile de manier une arme quand on se bouche les oreilles. A grandes enjambées, Gorthor fonca vers le commandeur, levant sa hache. Le choc allait être particulièrement brutale. Dans le temple d'obsidienne, perdue dans les royaumes du chaos, le démon rouge fut alerté par une petite sonnerie. Allant dans l'arrière-boutique, il vit le chaudron de recueil d'âmes, portant le nom de Gorthor, se remplir à grands flots. -Ah, bin il commence fort le petit jeune! ... Au cœur de la sombre forêt, entourant la pierre des hardes, les hommes-bêtes fêtaient leur victoire. Les ungors avaient récupérés les casques des templiers et les avaient assemblées pour créer d'originaux et clinquants tambours. Ils avaient également rassemblées les tuniques déchirées des sigmarites et certains d'entre eux les cousaient ensemble pour former des étendards. Les Bestigors avaient récupérées les armures argentées et les marteaux à 2 mains qu'ils avaient commencés à tordre pour les adapter à leur morphologie et à leur sens esthétique tout particulier. On pouvait apercevoir Charter passer dans les rangs et lancer des "C'est quoi ce travail?!" et autres "Pas comme ça, comme ça!". Par dessus les chants de victoire et les bruits de l'artisanat local, on pouvait percevoir les grognements du razorgor: celui-ci était toujours coincé dans sa fosse et les minotaures, sous la direction de Marguerite, lui faisait descendre foin et quartiers de viande à l'aide de perches taillées en pointe. Gorthor, sur le tas de butin, au pied de la pierre des hardes avaient déjà honoré le postérieur de plusieurs femelles, lorsque Cazanov vint le déranger: -Chef, Chèvrefeuille voudrait te parler. Gorthor arrêta son activité et se leva: -J'espère que c'est pas pour rien! (il désigna la femme-bête qui commençait à afficher une moue triste et déçue) Remplaces-moi en attendant! Gorthor se dirigea vers les quartiers du chaman, en évitant de marcher sur les nombreuses femmes-bêtes étendues par terre, extatiques et ivres-mortes. Zigzaguant, légèrement épuisé par son activité et désorienté par l'alcool, il arriva péniblement jusqu'à la tente du chaman. -J'étais occupé, j'espère que tu m'a pas fait déplacer pour rien... -J'ai envoyé un message de notre victoire aux forces du chaos, exulta le chaman. On devrait bientôt recevoir leur réponse! Au même moment, l'homme-rat, toujours enfermé dans sa petite cage, se mit à vomir un parchemin scellé par un tampon frappé d'une étoile à 10 branches. Le chaman secoua le parchemin pour le débarrasser de sa matière peur ragoutante et l'ouvrit: -Cher hobbyiste, félicitation pour votre première victoire sur les forces de l'ordre. Vous disposez à présent d'un crédit de 100 âmes. Nous vous attendons dans votre centre chaotique préféré pour vous aider à choisir votre future don démoniaque. Bonne journée et bon hobby. Gorthor resta les yeux dans le vide puis se mit à parler, avec un sourire infantile et se frottant les mains: -J'ai déjà une petite idée de mon future choix... Le chaman lui tendit le "passe-monde", tenant un torche dans l'autre main. -Comment ça "pas d'armure du chaos"?!!! -Bin oui. C'est comme ça. Les hommes-bêtes n'ont pas accès aux armures du chaos, lui répondit le démon rouge en lisant un grimoire dont la couverture était frappée d'une tête bestiale. -Mais j'ai pas trouvé d'armure qui m'aille sur les humains! J'ai besoin d'une nouvelle armure! -C'est regrettable mais c'est comme ça, lui répondit le sanguinaire. Vous ne désirez pas autre chose? Gorthor se tint le menton et réfléchit pendant 10 minutes: -Bon, bin une arme démon! Ma hache a pris de l'âge... -Non. -Une monture démoniaque, alors! La bestiole qu'ont a capturé a un caractère de cochon... -Non. -Ok, alors une marque du chaos! Les copains seront plus motivés... -Non, non et non. Nous avons une musculature plus impressionnante, fourrure plus épaisse, cornes plus allongées, crocs sanguinaires,... mais rien de tout cela. -Mais c'est pas vrai!!! (la voix de Gorthor résonna dans toute la boutique tandis qu'il abattit son poing sur la table, faisant sursauter les démons et les clients). Qui est le peigne-c*l qui a pondu ça?!! Le sanguinaire referma calmement le grimoire et lui répondit: -Les dieux sombres. Vos maîtres. -J'aimerais bien leur dire 2 mots à "mes maîtres"! Que je trouve qu'ils font de la discrimination! Pourquoi que c'est les humains qu'on accès à toutes les meilleures armes?!! -Si c'est cela, rien de plus simple, lui répondit le démon en souriant. Il se baissa et sortit de sous son bureau un petit parchemin publicitaire. -Voici l'adresse de notre maison-mère, le paradis du hobby. Vous ne pouvez pas y accéder avec des moyens conventionnelles, vous devez accomplir un rituel qui est détaillé au dos du flyer. N'oubliez pas d'amener les enfants! Gorthor, revenu à lui, sortit comme une balle de la tente du chaman, sans dire un mot. Sur son passage, tous les hommes-bêtes s'écartaient, mis mal à l'aise par l'aura de pure colère qui entourait leur chef. Même les minotaures arrêtèrent toutes activités et rejoignirent Marguerite en lançant des regards apeurés. Celui-ci arriva à son "trône" où il aurait félicité Cazanov (d'avoir fait du zèle en invitant d'autres femelles à la tâche qu'il lui avait confié) s'il n'avait pas un autre objectif en tête. Le bestigor à la fourrure bouclé recula (en maintenant la gore) pour laisser passer son chef. Quand il fut certain que toute la tribu s'était tus (il entendit au loin Charter crier "Eh, c'est quoi ce bordel?!" avant d'être étouffé par les autres bestigors), il prit la parole: -Eh les gars, vous savez ce qui serez génial pour fêter ça? -Sécurisez les portes! Rentrez les bêtes et les villageois! Que chacun sorte une arme! Le Duc de Hambourg criait ses instructions, agitant ses mains poupines en tout sens. Des villageois avaient trouvé en fin de soirée ce qui restait des templiers. Il serait particulièrement malsain de décrire ce qui subsistait des 100 valeureux guerriers de Sigmar, consciencieusement mâchonnées et piétinées. On n'avait pas fini de clouer des planches aux fenêtres que déjà, on entendaient les cors des rejetons du chaos résonner par de là les murs. Chaque citoyen se mit à sortir un outil ou une arme, les soldats gagnèrent immédiatement leur poste. La nuit risquait d'être courte.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel | |
| |
| | | | [Hommes Bêtes-Fluff] Times of legend: Gorthor le Cruel | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|